Le 13 juin dernier, à Dunkerque, des flics ont gazé des familles de migrants à coups de lacrymogène jusque dans la mer. À Calais, c’est pareil : violences, tentes détruites, humiliations quotidiennes. L’année dernière, plus de 30 000 exilés ont été refoulés à la frontière franco-italienne. Depuis 2014, plus de 29 000 morts en Méditerranée.

Et pendant que les États criminalisent l’exil, les mafias prospèrent sur l’absence de voies légales de migration. Leur « lutte contre les passeurs » est un mensonge : ce sont leurs politiques qui créent les passeurs.
Assez de cette barbarie ! La répression n’a jamais stoppé les migrations, elle les rend juste plus dangereuses. Pour cela, nous exigeons la liberté d’installation, des papiers pour tous et un accueil digne.
Les États capitalistes et leurs gouvernements sont responsables de la misère et la guerre. On ne peut pas attendre d’eux qu’ils protègent les personnes qui les fuient. Face à leur racisme d’État et à leur monde de murs et de profits, il est temps que la classe ouvrière s’organise pour l’égalité des droits, la liberté de circulation et pour mettre fin à ces frontières mortifères. Même ennemi, même combat !
Article paru dans l’Égalité n°229, par Le K