Le FN fait moins qu’en 2014 (23,6 contre 24,8) les écolos/Verts font moins qu’en 2009 (12,7 contre 16%) et ces élections un peu abstraites (le parlement européen ne sert à rien et beaucoup votent sur des espoirs plus que sur du concret) les favorisent tout comme les récentes manifestations climat. LREM (22,5) n’a donc le soutien que de 10% des électeurs et fait un score qui combine un apport de la droite traditionnelle et du PS. Le PS continue de s’effondrer (6,3 contre 14%) la droite aussi (8,5 contre 20,8). la FI, avec 6,3, ne réussit pas à être une alternative de masse pour les travailleurs et les luttes.
Le PCF, Hamon, sont sous les 4%. Ils vont encore nous parler de reconstruire ou recomposer la « gauche » mais romprons-ils enfin réellement avec le PS ? (Brossat, le candidat du PCF, est maire adjoint de paris avec Hidalgo, la maire PS). Car ces listes FI/PCF/Hamon etc. à gauche du PS dépassent ensemble les 12%. Ces élections montrent que le problème de fond reste entier; le besoin d’un nouveau parti de masse pour les travailleurs et la jeunesse, pour s’unir dans le combat pour l’urgence sociale et écologique, un parti contre le capitalisme et pour le socialisme. Dans ces circonstances, le score de Manon Aubry n’est pas satisfaisant mais il sauve les meubles comme on dit avec 6 euro-députés qui combattrons le capitalisme et mettrons au grand jour les plans antisociaux et antiécologiques des gouvernements européens. Et toute la question sera, face à la politique de Macron, d’être capables de construire, de s’organiser, et de préparer la lutte de masse des travailleurs et des jeunes qui va être nécessaire. La Gauche révolutionnaire fournira une analyse plus approfondie de ces élections dans les prochains jours, et va continuer le combat contre le capitalisme, sa pollution et sa dictature du profit, pour la construction d’un parti de masse pour le socialisme.