Des milliards pour les riches et les patrons, pour nous précarité, privatisations casse des retraites… Assez! Macron et Philippe poursuivent de leur côté leur contre-révolution sociale à coups de réformes de l’éducation, de l’assurance chômage, des retraites, de privatisation des Aéroports de Paris et des barrages hydro-électriques… Tout ce qu’ils touchent devient or pour les gros actionnaires. Mais ils savent que la colère ne s’est pas éteinte. Ils sont assez satisfaits que les élections européennes ne les aient pas trop exposés et affaiblis.
Les résultats ont placé en tête leur fausse opposition préférée : le RN. Et ça permet de se présenter comme progressistes tout en poursuivant une politique raciste, répressive et anti-migrants féroce. L’absence de stratégie pour gagner des mouvements sociaux, syndicats et partis à gauche du PS est majeure. C’est la désorganisation du camp de ceux et celles qui veulent dégager Macron et toute sa politique qui lui permet de continuer. Tout ça doit changer !
Déjà le mouvement inédit des Gilets jaunes l’avait souligné : la riposte coordonnée est devenue une nécessité. Il nous faut un plan d’action dès la rentrée de septembre avec un objectif commun : une première journée de grève de masse, active et militante dans la deuxième partie du mois de septembre.
Nous devons la préparer dans nos secteurs et dans la rue. Les occasions sont nombreuses de mobiliser autour de la privatisation d’ADP, des retraites ou contre des fermetures de services les licenciements. Mais les choses sont liées et il faut les lier dans notre mobilisation pour attirer de nouveaux jeunes et travailleurs et réellement construire une lutte de masse.
C’est du devoir des syndicats et de leur direction d’appeler à une telle journée et que toutes les forces qui refusent cette politique mobilisent pour qu’elle soit un succès. Une première journée servirait à non seulement paralyser l’activité dans le pays mais aussi permettrait aux travailleurs, aux jeunes, aux chômeurs, aux retraités, aux militants Gilets jaunes, à ceux et celles qui luttent pour le climat de se retrouver, d’agir ensemble.
Macron ne cédera pas en un jour. Cette grève massive de tous les secteurs doit être un avertissement fort. Nous ne sommes pas prêts à lâcher. Et à compter de fin septembre ou tout début octobre, il faut un appel et une campagne pour démarrer un mouvement de longue durée, en appelant à stopper le travail jusqu’au retrait de toutes les lois et réformes antisociales !
Nous devons renforcer de manière décisive notre camp. Le combat contre Macron et sa politique, c’est le combat contre tout un système : le capitalisme. À toutes celles et ceux qui doivent lutter tous les jours pour survivre, travailler, étudier dignement, pour préserver notresanté et l’environnement : il faut se battre ensemble mais aussi s’organiser.
C’est de lutter pour le socialisme, une société enfin débarrassée de la minorité capitaliste qui dirige et de sa dictature du profit, qui permettra d’en finir avec tout ça. Rejoignez-nous !