Après la mobilisation du 31 janvier, amplifions la grève dans les lieux de travail !

Pour une grève de masse contre la politique de Macron et des capitalistes !

Manifestation du 19 janvier à Paris

Les directions confédérales doivent dès maintenant appeler clairement à monter en puissance dans les entreprises et les établissements publics, car le rejet de la réforme des retraites est de plus en massif. Dans la population en général et dans la classe ouvrière en particulier. Et cela malgré les efforts désespérés des ministres pour nous mentir, nous culpabiliser ou nous menacer !

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Les seuls soutiens qui restent à Macron-Borne sont les plus riches, les capitalistes, les (grands) patrons et les partis qui représentent clairement les intérêts de la bourgeoisie.

Malgré ce rejet ultra-majoritaire, le gouvernement laisse paraitre une fermeté de façade en affirmant que le report d’âge ou l’accroissement du nombre d’annuités ne sont pas négociables – ça tombe bien, nous n’entendions pas négocier quoi que ce soit. Pour nous c’est le retrait, point-barre ! Face à notre colère, Macron et ses amis capitalistes sont fébriles, il faut les faire plier !

Luttons pour nos revendications vitales !

La question de la retraite est le principal moteur de la lutte actuellement. Elle entraîne l’unité de tous les syndicats contre cette mesure, et c’est tant mieux pour la mobilisation. C’est l’étincelle qui peut mettre le feu au baril de poudre sur lequel est assis le gouvernement.

Mais les luttes se multiplient aussi depuis des semaines et mois sur d’autres sujets : bas salaires, inflation, factures d’énergie et d’alimentation qui explosent, conditions de travail dégradées, précarité, casse des services publics (hôpitaux, Éducation nationale..),…

On est tous en colère. Il faut s’organiser et lutter ! Les travailleur-ses doivent être à la tête de la contestation pour faire changer les choses dans l’intérêt de toutes et tous ! La mobilisation actuelle et sa puissance expriment toute cette colère accumulée et la recherche d’unité de la classe ouvrière.

Nous devons faire le lien entre la lutte contre la réforme des retraites de Macron et nos revendications vitales à porter, face à nos patrons et directions ou face au gouvernement ; pour répondre aux besoins immédiats des travailleurs et des travailleuses, en termes d’augmentation de salaires, de blocage des prix, d’embauches massives dans les services publics comme dans le privé, etc.

Organiser démocratiquement la lutte militante !

C’est de tout cela que l’on doit discuter collectivement sur les lieux de travail, avec nos collègues, mais aussi de la construction de notre lutte. Il faut organiser des AG partout, pour discuter de tout cela.

Les organisations syndicales de certains secteurs ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de partir en grève sur plusieurs jours (chimie) ou en grève reconductible (énergie et cheminots, ports et docks, Éducation nationale), dès début février. Le sujet doit être ouvertement discuté en AG de grévistes !

Il faut dès maintenant organiser des piquets de grève devant les entreprises et établissements publics afin d’être visibles, et pour populariser la grève, entrer en discussion avec les travailleurs et travailleuses des autres entreprises et établissements publics, et le cas échéant les soutenir pour s’organiser et pour débrayer. On doit s’organiser pour que chaque travailleur-euse en lutte construise activement la grève.

Pour un gouvernement des travailleur-ses au service de la population !

Il faut un front uni de la classe ouvrière et de la jeunesse, et des organisations qui sont vraiment du côté des travailleur-ses (syndicats et partis politiques). Un mouvement de masse va inévitablement poser la question du pouvoir : qui dirige la société et dans quels intérêts.

Il faudra dégager Macron et toute sa clique au service des capitalistes, et le remplacer par un gouvernement des travailleurs et travailleuses issu des luttes et des organisations du mouvement ouvrier. Celui-ci devra retirer aux capitalistes leur contrôle sur l’économie en nationalisant les principaux secteurs. Le contrôle et la gestion démocratique des travailleur-ses permettra de satisfaire les besoins de tous et non plus les profits de quelques uns. Contre le capitalisme, battons-nous pour le socialisme !

Voici les revendications que la Gauche révolutionnaire propose à la discussion :

• augmentation immédiate des salaires, qui doivent au minimum suivre la hausse des prix, au moins 300 euros tout de suite pour toutes et tous

• pas de revenu sous 1600 euros net

• baisse massive des prix et leur blocage ensuite

• des moyens massifs pour des services publics de qualité (santé, éducation, transport, aide à la personne…)

• retraite à taux plein à 60 ans max, 55 ans quand c’est nécessaire, après 37,5 annuités

• expropriation des capitalistes, création de monopoles publics sous le contrôle et la gestion des travailleurs dans les principaux secteurs de l’économie (énergie, transports, distribution, alimentation, finance, etc.), en lien avec des usagers pour pouvoir satisfaire nos besoins.

Pour un nouveau parti des travailleurs pour le socialisme !

La voix du camp des travailleur-ses, des jeunes, des opprimé-es, est à peine audible entre tous les politiciens qui défendent, d’une manière ou d’une autre, le système capitaliste et sa loi du profit. Les travailleurs ont besoin d’un parti à eux, qui puisse organiser et unifier notre camp, permettre de discuter de comment en finir avec cette société d’exploitation et la remplacer par une société socialiste démocratique. Cela donnerait une vraie perspective politique aux luttes actuelles. La Gauche révolutionnaire met en discussion la nécessité d’un tel parti avec les travailleurs, en particulier dans les syndicats, avec les militants insoumis, anticapitalistes…

N’hésitez pas à nous contacter pour discuter et lutter avec nous !