Amfis d’été de la France insoumise : de nombreux défis à relever

L’université d’été de la France insoumise, les Amfis, a eu lieu dans la Drôme du 20 au 24 août. La Gauche révolutionnaire y a tenu un stand, comme chaque année, en tant qu’organisation participante au mouvement. Notre camarade Leïla Messaoudi, élue aux municipales comme tête de liste d’une liste FI à Petit-Quevilly (76), a aussi participé activement aux formations organisées pour les élu-es.

L’objectif affiché des Amphis est de permettre aux militants et sympathisants de débattre et de se former. Certaines discussions étaient centrées autour des enjeux politiques de la rentrée : impasse de la gestion libérale de la crise du Covid-19, luttes sociales (retraites, emploi, santé…), enjeux climatiques, luttes antiraciste et antisexiste. Lors du meeting final, Jean-Luc Mélenchon a fait un long discours détaillant la faillite du capitalisme d’un point de vue social, économique et environnemental, appelant les insoumis-es à se préparer à gouverner.

La prise du pouvoir, la « bifurcation écologique » et d’autres sujets ont été largement discutés, mais il a manqué un élément central : tout cela sera possible avec un gouvernement des travailleurs au pouvoir. Dans une adresse à la FI, distribuée lors des Amfis, nous écrivions : « Encore plus aujourd’hui la FI doit s’adresser aux travailleur-ses en tant que classe qui a les mêmes intérêts et est capable par son rôle essentiel dans la société d’organiser et gérer la société et l’économie, pour mettre fin au capitalisme et transformer la société. »

À notre stand, ou à la suite de nos contributions dans les débats, les discussions ont été nombreuses, et nous avons diffusés près de 130 exemplaires de notre journal et des centaines d’« adresses à la FI ».
Alors que le gouvernement poursuit une politique très brutale de casse des acquis des travailleurs et de division pour satisfaire les intérêts des plus riches, l’avenir est sombre pour la majorité des travailleurs et des jeunes. Sans parti qui leur permette de s’organiser et de défendre un programme de rupture avec le capitalisme, les travailleurs sont affaiblis. La Fi doit relever le défi. Le mouvement pourrait contribuer à impulser ce nouveau parti, un parti démocratique, un parti qui soit le contraire des partis servant le capitalisme tant dans son fonctionnement que dans son objectif, un parti qui discute de l’alternative au capitalisme : le socialisme.