[Tract] Face à Macron et aux patrons : construisons des grèves partout pour nos salaires et conditions de travail ! Tous ensemble le 10 novembre !

Nos salaires sont trop bas et désormais reculent avec l’inflation ! C’est bien pour cela qu’il y a beaucoup de grèves pour des augmentations en ce moment même si elles ne font pas la une des médias. On est tous en colère surtout quand on voit comme les capitalistes se gavent : 73 milliards de bénéfices pour les 40 plus grandes entreprises françaises. On nous en demande toujours plus, avec moins, au boulot, dans le privé ou dans le public, alors qu’il faudrait réduire le temps de travail et embaucher. Cet hiver, on va galérer ou ne pas pouvoir payer les factures d’énergies. Et des entreprises vont faire faillite, avec les licenciements qui suivent. Prenons sur les profits de Total par exemple plutôt que d’augmenter nos factures !

Si on veut que ça change alors il ne suffit pas d’être en colère, il faut aussi se mettre en lutte

Plusieurs journées de grève ont été appelées par les syndicats depuis la rentrée. Il faut y aller plus fort maintenant ! Le gouvernement Borne Macron lui avance. Il accélère sa politique pour les gros actionnaires et les capitalistes. Macron fait passer toutes ses lois contre la Sécu, les privés d’emploi, les coupes dans le budget des services publics, à coups de force par le 49-3. Le 10 novembre, il y a, à nouveau, un appel à la grève partout, alors préparons cette journée dès maintenant.

Comment construire la lutte dans son secteur ?

Dans nos boites, nous discutons de plus en plus de comment obtenir des augmentations de salaire et d’aller voir les chefs pour faire pression. Certains rejoignent un syndicat ou en montent un pour se défendre collectivement. L’idée de se mobiliser progresse surtout que les patrons ne sont pas prêts à lâcher. Rencontrons-nous entre collègues, syndiqués ou non, organisons des assemblées générales pour
discuter de la situation et de la meilleure façon de gagner. Il faut développer la grève dans son secteur sur la durée pour gagner face aux patrons. Il est clair que beaucoup d’entre nous n’ont pas envie de perdre une journée de salaire pour rien. Les journées de grèves ponctuelles peuvent lasser si elles ne font pas partie d’un plan. Mais on sait aussi qu’on n’aura rien si on ne fait rien. Discutons de nos revendications, préparons nous collectivement, c’est essentiel si on veut que la grève soit massive et s’élargisse. Faisons du 10 novembre une journée de grève et d’action entre collègues avec les autres secteurs !

À la Gauche Révolutionnaire, nous sommes disponibles pour aider à la construction des grèves et nous luttons pour :

  • Pour l’augmentation immédiate des salaires, qui doivent au minimum suivre la hausse des prix, certains secteurs veulent +300 euros tout de suite
  • Pas de revenu en dessous de 1600 euros net
  • Pour la baisse massive des prix et leur blocage ensuite
  • Pour des moyens massifs pour de vrais services publics de qualité (santé, éducation, transport, aide à la personne…)
  • Pour la retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans quand c’est nécessaire après 37,5 annuités.
  • Par l’expropriation des capitalistes, créer des monopoles publics sous le contrôle et la gestion des travailleurs des principaux secteurs de l’économie (énergie, transports, distribution, alimentation, finances, etc.) – en lien avec des usagers pour pouvoir satisfaire nos besoins

Pour une lutte de masse pour dégager Macron et les capitalistes !

Il faut se mobiliser tous ensemble. Car c’est l’ensemble de la politique de Macron et des capitalistes qui est le problème. Il faut montrer qu’on n’est pas seuls et que nous pouvons être forts, unis face au gouvernement au niveau national avec les journées de grève comme le 10 novembre. Un mouvement de masse des travailleurs et des jeunes est nécessaire pour imposer nos revendications et mettre un coup d’arrêt à la dégradation continue de nos conditions de vie et de travail, il faudra dégager Macron et toute sa clique au service des capitalistes et le remplacer par un gouvernement des travailleurs et travailleuses issu des luttes. Pour prendre l’argent là où il est, il faudra retirer aux capitalistes leur contrôle sur l’économie. En nationalisant les principaux secteurs, le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs et travailleuses permettraient de mettre l’économie au service de ceux qui produisent vraiment les richesses. C’est ainsi que les besoins sociaux et environnementaux pourront être réellement comblés. Finissons-en avec le capitalisme, pour le socialisme ! C’est possible, mais il faut s’organiser politiquement. Viens en discuter et militer avec les militants de la Gauche Révolutionnaire.

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