Stop à la privatisation de la RATP !

Lundi 6 mai, la Gauche Révolutionnaire était présente aux côtés des travailleur-ses de la RATP devant le dépôt de bus de Neuilly-sur-Marne. La grève a été appelée par la section CGT du site contre la privatisation et pour 300 euros d’augmentation pour tous. En effet, c’est le premier dépôt que veut vendre la RATP début 2025 et les autres ensuite. Avec l’ouverture à la concurrence, la région dirigée par Pécresse sera propriétaire des sites et chaque dépôt et lot de lignes sera sous-traité à des filiales comme TRANSDEV ou KEOLIS. Ce sera la fin du statut public pour les plus anciens et des avantages gagnés au sein de l’entreprise. Cela signifiera concrètement plusieurs centaines d’euros en moins et des conditions de travail dégradées. Les jeunes embauchés se battent aussi dès maintenant pour avoir le même salaire que ceux ayant encore le statut. ‘’Travail égal, salaire égal !’’


Pour les Jeux-Olympiques rien n’est prêt et Pécresse brille par son incompétence à la région. C’est un moment crucial que veulent utiliser les travailleur-ses pour lutter contre la privatisation. Il y aura un nouveau rassemblement et une grève du 23 au 25 mai. Seul un service public peut permettre de décider de prix abordables pour les usagers ainsi qu’un service de transport pour tous, de qualité et pas juste pour les lignes rentables. La RATP n’a pas d’actionnaire et réinvestit les bénéfices dans les transports. Au contraire, les filiales privées prendront les profits sans investir dans les transports et les prix augmenteront. La concurrence n’a jamais fait baisser les prix !


Pour empêcher la privatisation, il faut que l’ensemble des dépôts de bus fassent grève en même temps puis que la grève s’étende à l’ensemble des travailleur-ses de la RATP. La solidarité doit s’organiser aussi avec les autres travailleurs des transports attaqués, comme à la SNCF. Revendiquons un monopole public des transports géré par les travailleur-ses et les usagers !