Situation sanitaire catastrophique aux Antilles

Une infirmière en Martinique, Alain Jocard/ AFP

Quatrième vague. L’État d’urgence sanitaire est prolongé jusqu’au 15 novembre, comme en Guyane et en Polynésie française. Le confinement et le couvre-feu à 19h sont étendus jusqu’au 19 septembre. La rentrée scolaire est reportée de deux semaines.

Les CHU sont débordés, toujours en manque de lits et de places en réanimation, de médecins, de matériel… Il manque de tout. Et pour cause, 2000 personnes contaminées sont recensées pour 100 000 habitants, moins de 22 % sont vaccinées, et on compte dix morts de la Covid par jour (en moyenne au mois d’août).

Voilà le résultat des politiques des gouvernements de ces quarante dernières années, qui ont menti 20 ans sur le chlordécone, ce pesticide extrêmement toxique et cancérigène qui a contaminé la population, les sols, les rivières et le bétail…

Les mensonges créent deux choses, le déni de la gravité réelle de la situation sanitaire et une défiance vis à vis des mesures imposées par le gouvernement.

Les effets du chlordécone sont encore d’actualité et ce vaccin contre la Covid est vu comme un nouvel « empoisonnement organisé » alors qu’il est la meilleure solution pour vider les services de réanimation et les morgues.

Par Mato, article paru dans l’Egalité n°206