La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, connue pour sa proximité avec les laboratoires pharmaceutiques, a fait passer une mesure rendant obligatoire, en janvier 2018, onze vaccins au lieu de trois actuellement. Il est indéniable que la vaccination a permis des avancées considérables en matière de santé publique, de baisse de la mortalité infantile, et même la disparition de certaines maladies.
Néanmoins, de récents scandales sur les effets secondaires de certains vaccins, et surtout la volonté de Macron de supprimer le principe de précaution ont de quoi inquiéter. En réalité, derrière cette mesure se cache une aubaine pour les actionnaires des labos. Ce n’est pas un problème pour la classe dirigeante de rendre malade la population, de nous ruiner avec des mutuelles qui augmentent sans cesse, tant que l’industrie pharmaceutique capitaliste arrive à générer des centaines de milliards de bénéfices par an.
Macron n’a ainsi pas hésité à élaborer un projet afin d’aider les entreprises comme Sanofi à progresser en bourse. Au premier trimestre, les bénéfices de la division vaccins du groupe avait déjà crû de 22 %. Cet argent, fait sur notre dos et celui de la Sécu, va directement dans les poches des gros actionnaires (3,5 milliards l’année dernière). Sanofi, avec 6,7 milliards d’euros de profits au premier semestre, est champion du
CAC 40, devant Total et la BNP !
Ce n’est donc pas le principe de la vaccination qui est problématique, mais bien que celle-ci soit aux mains des capitalistes pour faire des profits sur notre santé, quitte à nous faire injecter des médicaments au rabais. Notre santé n’est pas une marchandise !
Pour la nationalisation des labos pharmaceutiques et une recherche 100 % publique !
Par Roxane