Avec les rejets élevés de PFAS (polluants éternels) par BASF dans la Seine à St-Aubin-lès-Elbeuf (76), une pollution de l’eau est causée, une fois de plus, par une industrie capitaliste. Dans la région rouennaise, c’est malheureusement une énième contamination des sols, après l’incendie des usines Lubrizol, Bolloré Logistics, des immeubles du quartier des Pépinières…
Même si une loi pour restreindre la production de PFAS (avec de nombreuses exceptions) a été votée, le mal est déjà fait avec des contaminations aux quatre coins de l’hexagone. C’est sans doute le prochain scandale sanitaire en France après le chlordécone, l’amiante, le plomb… trop longtemps cachés et protégés par les institutions comme les ARS.
Il faut une réelle politique publique de prévention, au service de la population et indépendante des industriels. Un contrôle strict des rejets de polluants est nécessaire, basé sur des données scientifiques de santé publique. Les capitalistes coupables de pollutions doivent être expropriés et les sites gérés démocratiquement par les travailleurs, leurs syndicats et en lien avec la population !
Article paru dans l’Égalité n°227
