Nous ne serons pas la génération sacrifiée ! Luttons pour notre avenir !

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Les jeunes en France et en particulier les jeunes issus des milieux populaires sont parmi les premières victimes de la crise qu’on vit depuis 2008, du chômage et de l’austérité qui en découlent. Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans a atteint des nouveaux records fin 2013 avec 25,6 % et même le journal La Tribune, pro-capitaliste, parle d’une «génération sacrifiée».

 

Assez du chômage de masse et de la précarité !

Dans les quartiers populaires, les «zones urbaines sensibles (ZUS)» le chômage est presque deux fois et demi plus important qu’ailleurs avec 24,1 % contre 9,9% en 2012. Dans ces quartiers, les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus touchés avec 45 % de chômage contre 23,1 %, hors ZUS, en 2012. C’est aussi dans ces quartiers que les jeunes sont les plus touchés par les inégalités grandissantes creusées par l’Éducation nationale. Selon l’étude «Formations et emploi 2013» publiée par l’Insee le 4 décembre 2013, le taux de chômage des jeunes sans diplômes était de 47 % en 2012 (en 1990 il n’était «que» de 29 %). La destruction massive des emplois de ces dernières années, notamment celle des emplois nonqualifiés, ne laisse que peu de chances pour des centaines de milliers de jeunes de décrocher un boulot, et encore moins s’ils sont d’origine étrangère vue la discrimination à l’embauche pratiquée par de nombreux patrons. Par conséquent, des milliers de jeunes se retrouvent dans la précarité et la pauvreté sans le moindre moyen de s’en sortir. Même des jeunes diplômés et des jeunes issus des milieux populaires suivant des études supérieures n’y échappent pas. Actuellement, certains représentants du gouvernement et des capitalistes proposent de remettre en cause le SMIC, mais seulement pour les jeunes. En gros, si tu es jeune tu as encore plus le droit de te faire exploiter.

 Non à cette éducation de tri social !

 Aujourd’hui, les jeunes sont dans un système d’éducation qui crée de plus en plus d’inégalités et malgré leur blabla sur «l’égalité des chances», de nombreux jeunes sont laissés sur le carreau. Dans les classes surchargées de l’école primaire au lycée à cause d’une réduction drastique des moyens, les jeunes des milieux populaires s’en sortent de moins en moins bien et chaque année environ 200.000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. Les structures adaptées aux élèves en difficulté et de nombreuses formations professionnelles dans les lycées pro publics disparaissent ou vont disparaître dans un futur proche. Et les études supérieures sont de moins en moins accessibles pour les jeunes des milieux populaires faute de fric pour les financer. Le gouvernement n’a aucun problème pour donner 50 milliards aux grands patrons, mais pour une éducation de qualité, gratuite et accessible à toutes et tous, il n’y pas un rond. De manière très consciente, le gouvernement et les capitalistes écartent ainsi une grande partie de l’accès à une éducation et formation et par la suite la possibilité d’avoir un travail décent.

 Révoltons-nous, luttons contre le capitalisme !

 Le système capitaliste est incapable de garantir une éducation de qualité, un emploi correct et un logement décent pour tous. Ça devrait pourtant être le minimum. Mais pour maintenir et pour agrandir les profits des grands capitalistes, le gouvernement est prêt à sacrifier la jeunesse et à la laisser dans une précarité durable. Pour lutter pour une vie sans chômage et précarité les jeunes doivent se révolter, s’organiser et se battre avec les travailleurs contre le capitalisme. Seule une société socialiste débarrassée de la loi du profit peut garantir un vrai avenir pour la jeunesse.