Mettons un coup d’arrêt à la politique de Hollande ! 18 mars et le 12 avril 2014… Grève et manifestations

CGT-Manifestation-680x365Dans les semaines à venir, il est possible de créer un rapport de force, une mobilisation générale de tous et toutes pour stopper la politique de François Hollande, de son gouvernement et du MEDEF. Et il faut s’y préparer.

Le 18 mars, tous en grève ! tous dans la rue !

Les raisons d’être en colère ne manquent pas. Pour arrêter de subir les plans de licenciements, les fermetures de site, les coupes budgétaires, il faut s’unir autour de ces axes de lutte pour les travailleurs, pour la majorité de la population.
Jusqu’alors, il a manqué une riposte à la hauteur de l’ampleur des attaques. Le 18 mars 2014, une journée de grève interprofessionnelle et unitaire est appelée par les syndicats CGT, FO, SUD, FSU… Cette première journée de grève
tous ensemble doit permettre de se donner confiance et doit être une démonstration forte de la colère des travailleurs et des travailleuses ! Marre de laisser passer toutes ces attaques sur nos salaires, nos conditions de vie et de travail. Un maximum de gens doit faire grève, et les précaires, les chômeurs, les retraités, les lycéens et les étudiants doivent se joindre à cette mobilisation ! Et cela peut être l’occasion de discuter ensemble pour que cette journée ne soit pas sans suite. Pour mettre un vrai coup d’arrêt à cette politique, il faut un mouvement de grève massif et déterminé. La prochaine grève doit valoir le coup en stoppant totalement l’économie par des grèves et des blocages de masse, notamment sur les zones industrielles et de transport routier et ainsi s’en prendre aux profits des gros capitalistes. Les grévistes doivent savoir comment être utiles et efficaces ! D’ailleurs, au lieu de discuter des propositions du Medef ou des nouvelles coupes du gouvernement, c’est ce type de mouvement que devraient enclencher les syndicats partout en France.

Pour une manifestation de révolte le 12 avril !

Il faut affaiblir le camp des capitalistes durablement. Pour cela, le combat ne peut pas rester sur le terrain social, découpé du politique. Le pendant de nos luttes c’est de construire, avec la colère et l’envie de découdre de chacun, une véritable opposition de gauche à ce gouvernement. Le samedi 12 avril prochain, les forces politiques telles
que le Parti de gauche, le PCF, le NPA… qui refusent l’austérité d’Hollande appellent à une grande manif de révolte de gauche. Cette journée doit être massive, combative. Et elle doit servir de premier pas pour une opposition de gauche capable de traduire la révolte et la colère actuelles et de regrouper tous ceux et toutes celles qui refusent les licenciements, les privatisations, la dictature des marchés capitalistes, des grands patrons et des groupes
d’actionnaires. La Gauche révolutionnaire appelle tous ceux qui veulent résister et lutter à nous rejoindre pour organiser ces journées de lutte et en faire des journées de révolte ! Préparons une grande mobilisation contre la politique d’Hollande et du MEDEF ! Dans les semaines qui viennent, la pression doit monter ! Le 18 mars contre l’austérité, le pacte de responsabilité, pour des hausses de salaires et contre les licenciements et la casse de la protection sociale, et dans la suite le 12 avril tous à Paris pour montrer qu’une opposition de gauche est possible et nécessaire !

Assez de cette société !

Ce système n’a rien à nous apporter d’autre que le chômage, la misère, la surexploitation, le racisme, l’antisémitisme
et le sexisme. Une vraie opposition à Hollande et au Medef doit être combative et déterminée à organiser la lutte. Elle doit se doter d’un programme capable d’emmener une majorité de la population à résister et à lutter. Pour lutter efficacement contre les conséquences dramatiques du capitalisme, il faut en finir avec ce système. Nous nous battons pour une société socialiste, une société démocratique où l’économie pourra être planifiée en fonction des besoins
sociaux, démocratiques, culturels et d’une gestion intelligente des ressources naturelles par la propriété publique et collective des moyens de production, d’échange et de transport ainsi que les ressources naturelles. Une organisation démocratique de l’économie et de la société dans les lieux de travail et de vie, dans laquelle tous et toutes décideront en fonction des besoins et non plus pour les profits ! C’est le sens du travail militant de la Gauche révolutionnaire ! N’hésitez pas à discuter avec nous, à militer ! Rejoignez nous !