Les travailleurs-ses du Campanile Tour Eiffel, après leur grève victorieuse de l’année dernière pour un treizième mois qui a été généralisé à toutes les filiales, veulent son application à 100% en 2017 et non en 2020. La grève a démarré le 16 mai 2017 et ils sont toujours en grève face au refus de la direction de Louvre Hotels Group de les recevoir.
Les grévistes, épaulés par la CGT, souhaitent par ailleurs le passage à 30 h/semaine (au lieu de 25 actuellement) des femmes de chambres embauchées grâce à la grève de 2016 ; l’arrêt de la répression syndicale dans l’évolution de carrière et les mises au placard et la mise en place d’une prime d’ancienneté, de primes de nuit de 25 euros et d’habillage de 230 euros par an. Ils ont organisé un quatrième rassemblement réussi devant le siège du groupe à la Défense le 16 juin et ont mis en place une caisse de grève pour tenir (31 jours de grève). Vous pouvez d’ailleurs faire un don par courrier : envoyez vos chèques à Syndicat CGT Hôtels de Prestige et Économiques, 78 rue Henri Barbusse 92110 Clichy.
Un exemple
Les grévistes luttent également pour leurs collègues des autres sites et pour tout les salarié-es de l’Hôtellerie. C’est un exemple à suivre dans la période actuelle : dans un secteur précaire et malgré les attaques qui pleuvent nationalement contre nos droits, les travailleuses et travailleurs luttent de manière unie, dirigeant eux-mêmes leur lutte avec l’appui de leur syndicat, pour reprendre une partie de l’argent que se font les grands patrons sur leur dos. Le groupe Louvre Hotels veut casser la détermination et l’équipe du Campanile Tour Eiffel pour ne pas que leur contestation soit contagieuse aux autres sites, mais c’est pourtant bien ce qu’il faudra pour accentuer la pression et gagner.
De plus avec la guerre déclarée de Macron contre la Sécurité sociale et le Code du travail, cela permet de montrer qu’il est possible de relever la tête et de résister. Le 27 juin, une journée de mobilisations est organisée, participons-y massivement ! Partout sur nos lieux de travail, dans nos syndicats, dans nos quartiers, discutons de ces futurs attaques et préparons un plan de bataille à la hauteur, pour lutter toutes et tous ensemble et faire reculer Macron.
Matthias