L’écart de richesse entre les classes sociales va se creuser en 2018

Capture-d%u2019écran-2017-08-23-à-11.37.01Toutes les mesures prises par ce gouvernement des supers riches vont impacter négativement les plus fragiles. Ils nous présentent la baisse des cotisations retraites et chômage comme un coup de pouce pour notre « pouvoir d’achat ». Si on tient compte de la baisse des prestations sociales ça ressemble davantage à une mise à mort pour les plus pauvres qui revient à 300 euros annuel en moins pour les 10 % des plus pauvres. Par contre pour les plus aisés, cela peut apporter jusqu’à 1100 euros en plus.

La baisse de l’impôt sur les sociétés passe de 33 % à 28 % cette année. Soi-disant pour lutter contre l’évasion fiscale et pourquoi pas aussi devenir une terre d’accueil des matraqués fiscaux ? Par la même occasion, le ministère des finances à Bercy supprime l’équivalent de 1 600 emplois dans les administrations de lutte contre la fraude fiscale qui représente environ 80 milliards d’euros par an. En réalité, les dividendes du CAC 40 battent des records et les 11 milliards de recette en moins par la baisse de l’impôt passeront directement dans les poches des actionnaires.

Pour couronner le tout et bichonner nos imposteurs millionnaires, l’ISF laisse place à la Flat Tax. Un cadeau pour les supers riches jouissant de revenus financiers, de l’ordre de 100 000 euros d’impôts en moins sur une base de 400 000 euros imposables. Ce pactole de 2 milliards d’euros pour une poignée de vautours est présenté dans la loi de finances 2018 comme un pas vers la création d’emplois et la baisse des prix à la consommation. Davantage que la coupe budgétaire de 1,5 milliards d’euros pour le ministère du travail équivalant à la suppression de 200 000 emplois aidés !

Tous ces cadeaux coûtent très cher, c’est un budget de 5 milliards d’euros en moins pour la sécurité sociale, dont 3 milliards d’euros pour les seuls hôpitaux. Les APL sont minorées, les parcs HLM amputés de 2 milliards d’euros. Les retraités et les fonctionnaires se voient contraints de payer une CSG soi-disant solidaire. Mais la solidarité appelée par le gouvernement c’est celle qui permet aux gros riches de s’en mettre plein les fouilles. Les jeunes, les travailleurs et les retraités sont saignés à blanc, pour enrichir ces charognards.

Par Mathieu Jardin