6,5 %, c’est l’augmentation prévue du tarif réglementé du gaz au 1er juillet. En cause : la hausse des coûts d’approvisionnement et des infrastructures, mais aussi une augmentation des « coûts commerciaux » de 2,6 %. Une fois de plus c’est la population, qui va mettre la main à la poche au lieu de faire baisser les profits des actionnaires. Cette décision touche de plein fouet les familles les plus pauvres qui consacrent 15 % de leur revenu aux dépenses énergétiques contre seulement 6 % pour les plus riches alors même que 9 millions de personnes sont en précarité énergétique en France.
Que dire aussi des mystérieux « coûts commerciaux » en hausse ? Ce n’est lié ni aux salaires, ni aux embauches : Engie fait payer le coût faramineux du démarchage publicitaire destiné à mettre fin aux abonnements réglementés soi-disant « contraires aux règles européennes »… mais surtout contraires aux besoins des capitalistes d’augmenter les prix comme ils le souhaitent !