Le réchauffement climatique est une urgence mondiale, avec des conséquences multiples. On s’attend notamment à une importante montée des eaux qui impactera des populations situées à des milliers de kilomètres des glaciers en fonte. Si rien n’est fait, des îles et des archipels comme la Polynésie ou les Maldives vont être totalement engloutis par les océans. Tout comme de grandes villes comme Miami, Tokyo ou encore Amsterdam.
Les canicules et les sécheresses engendrent des incendies de plus en plus fréquents, comme en Californie, au Canada, en Corse, en Italie… Ces catastrophes pourraient détruire des infrastructures essentielles dans nos sociétés comme les installations électriques et causer des famines sans précédent, des pénuries d’eau potable. L’ONU prévoit plus de 250 millions de réfugiés climatiques en 2050.
Les conséquences du réchauffement ont aussi un impact social. Car oui, c’est la classe ouvrière qui en sera la plus affectée. Les victimes des cyclones, ouragans et grandes catastrophes sont toujours les plus pauvres. Quand les habitations déjà délabrées de la classe ouvrière malaisienne se font balayer par des cyclones, causant plusieurs centaines de morts, les bourgeois malaisiens sont eux logés à l’abri, dans des habitations résistantes ou à l’écart du danger.
C’est la lutte contre le capitalisme qui s’impose
En Grande-Bretagne lors des dernières manifestations de la jeunesse pour le climat, le gouvernement de T. May a tout de suite été pointé du doigt pour son « inaction » politique face au réchauffement. C’est cette voie qu’il nous faut prendre, dénoncer les capitalistes et leurs représentants politiques pour qui le profit l’emporte sur notre survie et sur la santé de la planète. La pollution, les gaz à effet de serre découlent de la surproduction des capitalistes et de leur pillage organisé des ressources naturelles collectives privatisées, sans aucune considération de la nature. Pire encore, le réchauffement climatique les arrange d’une certaine manière, servant de prétexte à de nouveaux marchés.
Pour sauver le climat, c’est tout le système de production qui doit changer. Ce sauvetage ne peut se faire sans une planification économique mondiale pour une production respectueuse de l’environnent qui réponde aux besoins de tous, sans gaspillage. Il n’y a que la classe ouvrière qui peut réaliser cela, avec tous les grands secteurs de l’économie sous propriété publique, nationalisés, sous contrôle des travailleurs. Pour ainsi construire un monde écologiquement viable, juste, égalitaire : le socialisme.
Par A.Mainas