La jeunesse actrice de la « révolution écologique »

manif-climat-jeune-1-854x641Depuis mars dernier, à l’initiative de Greta Thunberg, des milliers de lycéens et d’étudiants se sont rassemblés chaque vendredi afin de faire parvenir un message d’urgence climat et de faire pression sur les politiques. Il faut à tout prix éviter de tomber dans le piège des politiques qui ne font que jeter la faute sur la consommation individuelle, alors que la consommation des ménages représente seulement 4 % des dégâts concernant l’environnement. On nous bassine avec des termes comme « éco-citoyenneté » ou « éco-responsabilité », alors qu’en réalité, selon un rapport de l’ONG Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises, ces mêmes entreprises qui ne veulent faire aucun effort, afin de continuer à exploiter au maximum les ressources naturelles et les ouvriers.

Article publié dans l’Egalité 197

Notre mot d’ordre doit aller en ce sens, la lutte pour l’écologie est la lutte de tous, les jeunes à l’avant doivent être rejoints par les travailleurs. Nous, jeunes, avons un rôle crucial à jouer, car nous sommes les travailleurs de demain, et demain se construit aujourd’hui. Nos slogans doivent clairement lier la lutte pour l’avenir à la lutte contre la société d’exploitation pour amener les travailleurs à défendre avec nous leurs revendications lors des mobilisations. La jeunesse permettra aussi de « faire revenir dans la voie de la révolution les meilleurs éléments de la vieille génération » comme le disait Trotsky.

Une lutte contre le capitalisme

En effet, la lutte pour l’écologie s’inscrit dans un programme politique global et ne peut être détachée de la lutte des travailleurs, car la lutte pour l’écologie est une lutte contre le capitalisme. Les jeunes doivent embrasser les travailleurs dans un élan révolutionnaire afin de créer une lutte efficace qui permette de changer le système dans sa globalité. Seule une révolution de masse, unissant jeunes, travailleurs, et la majorité de la population, peut mettre fin à ce système barbare et destructeur qu’est le capitalisme.

Car seul le socialisme comme système nous permettrait par la nationalisation des grandes entreprises de décider de notre avenir, de notre production et notre consommation dans une économie planifiée et qui servira les besoins de tous de manière égale. C’est ainsi qu’on pourra organiser l’économie.

Pour ne pas laisser notre avenir aux mains de riches capitalistes qui n’ont pour mot d’ordre que le profit, n’hésite pas à nous contacter pour préparer les mobilisations à nos côtés, nous rejoindre et mener cette lutte avec nous !

Par Dilan