J.O. 2024 : les droits des travailleurs sacrifiés pour la beauté du sport !?

Cet été se tiendront à Paris les Jeux Olympiques. Pour que ce soit possible, de grands travaux sont faits en un temps record. Les besoins en main d’œuvre sont gigantesques et les grands groupes de construction n’hésitent pas à recourir à toutes les mesures pour déroger au droit du travail : travail les jours fériés et les dimanches. Ils embauchent de travailleurs sans papier qui sont surexploités. « Si je travaille en décembre, ils ne payent pas le 1er ou le 5 janvier mais je dois attendre jusqu’au 20 ou 25 ! », témoigne l’un d’eux. Ils peuvent venir un matin puis être virés à midi ! Des travailleurs journaliers ou payés à la tâche. Une poignée de capitalistes et de gros investisseurs se gavent sur le dos des travailleurs. Avec les sommes astronomiques qui gravitent autour de cet événement, il y a largement de quoi offrir des conditions de travail dignes et des salaires décents à tous les travailleurs !

Par Bruno Marx, publié dans L’Egalité n°220