Contre la loi travail et toute la politique de Hollande-Valls, la lutte continue !

Grand cortège des dockers à la manifestation nationale du 14 juin à Paris
Grand cortège des dockers à la manifestation nationale du 14 juin à Paris

Après 4 mois de lutte et de tentatives permanentes de jeter le discrédit sur la mobilisation, de mensonges relayés par les médias aux ordres, plus de 60% de la population rejettent toujours la loi et soutient la mobilisation.

Le gouvernement est ultraminoritaire. Le ras-le-bol est gigantesque contre tous ces Valls, Hollande et Macron, mercenaires radicalisés dans la défense des intérêts du Medef. Plus aucun déplacement de ministres ne s’effectue dans le calme. A Montpellier, Valls a réalisé un véritable fiasco pour son discours sur le nouveau tramway, entièrement couvert par les sifflets de milliers de personnes
présentes…

Hollande, pendant tout son mandat, avait voulu distiller l’idée qu’il n’y a pas d’autre alternative que leur politique. C’est un échec. La puissance du mouvement contre la loi El Khomri c’est aussi d’avoir montré le vrai visage du PS, non plus en discours mais dans les faits. Hollande et Valls sont désormais à ranger avec Sarkozy parmi les défenseurs de la minorité de grands patrons et d’ultra riches !

Le combat qui s’est ouvert n’en est qu’à ses débuts !

La loi travail c’est la goutte d’eau a fait déborder le vase et qui a permis une vague de luttes. Ce soutien populaire massif – que chacun qui a mené des actions dans les entreprises ou dans les rues a pu expérimenter – n’a fait reculer que sur peu de points mais il a étendu le rejet du gouvernement à une large majorité de la population. Et beaucoup ont pris conscience dans la lutte, ou en la soutenant, que ce n’est pas seulement la politique d’un gouvernement que l’on combat mais le fonctionnement de toute une société qu’il faut changer.

Aujourd’hui, Valls-Hollande sont cramés, «bunkerisés» dans leurs institutions, derrière leurs matraques et leur 49-3. Qui peut songer aujourd’hui à rejoindre le PS en espérant pouvoir défendre ainsi une politique plus juste et plus sociale ?

Et ce ne sont ni le FN ni la droite qui peuvent prétendre défendre les intérêts des travailleurs, de la jeunesse et de la majorité de la population. Sur le fond, il n’y a pas de différence avec le PS, tous sont pour le capitalisme.

Il faut une traduction politique au mouvement !

Au-delà de la loi travail, la rage s’exprime contre cette société de misère, de chômage, de surexploitation, de discriminations, de destruction de l’environnement et de scandales politico-industrialo-financiers. Cette société qui fonctionne pour les profits d’1 % de super riches nous mène droit dans le mur en France et à travers le monde : misère croissante, guerres et surexploitation !

Il nous faut une force politique de masse pour l’ensemble des travailleurs et de la jeunesse. Pour répondre aux préoccupations essentielles : stopper la loi, c’est sûr… mais on vit déjà dans la merde ! Faire chuter le gouvernement, ok… mais par quoi le remplacer ? Renverser le capitalisme… la majorité des français interrogés estiment effectivement qu’il faudra une nouvelle révolution !

Le mouvement contre la Loi El Khomri a montré la voie car c’est l’unité des travailleurs et des jeunes face à tous ceux qui défendent et préservent ce système qui nous rend forts. Il va falloir avoir davantage confiance dans nos forces.

Nous sommes tous pour augmenter les salaires, avoir des logements décents, stopper les licenciements, arrêter la destruction des services publics et les développer. Il manque une organisation de masse qui défende de tels axes et qui combatte le discours des politiciens au service du capitalisme, dénonce leurs mensonges à une échelle de masse et montre que oui, ce sont les intérêts d’une majorité de la population qui doivent dicter une politique, pas les profits d’une minorité.

Une nouvelle force politique permettrait également de discuter et d’agir ensemble, d’être capable de soutenir et renforcer les luttes, de populariser un programme pour en finir avec le pouvoir des multinationales, en nationalisant, sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs et de la population, les principaux secteurs de l’économie à commencer par l’ensemble du secteur financier. La lutte pour le socialisme, pour une société réellement démocratique, faite pour satisfaire les besoins sociaux des 99% de la population doit être au coeur des discussions dès maintenant !

C’est cela que la Gauche révolutionnaire défend, tout en participant à tout ce qui peut renforcer le combat des travailleurs et des jeunes contre le capitalisme et gagner ! Rejoignez-nous dès maintenant, pour continuer la lutte !