Le 19 novembre dernier était une journée de lutte nationale pour le secteur de l’animation périscolaire ! Partout en France les animateurs ont exigé de meilleures conditions de travail. Ils ont des horaires entrecoupés allant de 7 heures du matin jusqu’à parfois 18h30 et payés que 5 heures par jour, avec jusqu’à un animateur pour une trentaine d’enfants. Souvent ils n’ont pas de contrats travail, sont vacataires et n’ont pas accès aux congés payés, ni aux arrêts maladie…
Article paru dans l’Egalité n°208, par Rachel S
Pour les animateurs de la ville de saint Étienne du Rouvray (à côté de Rouen), pas question de s’arrêter à une seule journée de grève. Ils ont fait une Assemblée Générale, puis ont été reçus par la mairie où ils ont pu revendiquer des contrats de travail, la rémunération de leurs heures de préparation et la revalorisation du taux horaire, avec un ultimatum d’une semaine ! Après deux semaines de grèves tous les midis, des AG régulières, plusieurs rencontres avec la mairie et de multiples manœuvres de leur part pour mettre fin à la grève, un accord est passé. La grève est levée, un comité constitué d’animateurs, représentants syndicaux et membres de la mairie, travaille autour de la mise en place des contrats et des 2000 heures obtenues (sur les 10000 nécessaires demandées) dans l’optique d’en obtenir plus encore. Si la municipalité ne tient pas ses promesses, la grève reprendra !
Il faut que nos revendications soient portées à l’échelle nationale pour que tous les animateurs puissent voir leurs conditions de travail s’améliorer. Bien souvent, les villes font un peu comme elles veulent et comme elles peuvent. Nous devons exiger plus de moyens pour le périscolaire, pour en finir avec cette précarité qui nous est insupportable et qui met en danger les enfants !
