Les marxistes, dont Marx lui-même, ont milité et lutté contre la relégation de la femme au foyer et ont montré que la libération des femmes fait partie des intérêts de l’entièreté de la classe ouvrière.
Ce sont aussi les militantes et combattantes héroïques de la Commune qui ont montré au plein jour le courage, la détermination et l’importance des femmes dans la lutte que ce soit dans le combat contre les armées versaillaises ou dans l’obtention de droits comme la reconnaissance des unions civiles, la fin de la distinction entre enfants « légitimes » et « naturels », l’égalité salariale entre enseignants et enseignantes, la fin de la prostitution…
La Révolution russe de 1917 sera aussi importante pour les droits des femmes, permettant de mettre fin à des siècles d’un ordre social mettant la femme en infériorité, avec même la légalisation de l’avortement, le droit de vote, la possibilité de recourir au divorce… L’éducation, les soins et certaines tâches ménagères comme le lavage du linge ou les repas sont socialisés avec des laveries et des cantines collectives, entre autres, permettant aux femmes de ne pas subir plus de charges, améliorant concrètement leur quotidien.
La classe des travailleurs est la seule qui peut renverser le capitalisme, et mettre en place le socialisme. Une société libérée de la domination d’une minorité qui possède les moyens de production, qui nous exploite, nous opprime et nous divise. La lutte pour l’émancipation des femmes est indissociable de notre lutte pour la révolution socialiste ! C’est par cette lutte commune des travailleurs et travailleuses que les femmes peuvent radicalement améliorer leur vie mais aussi celle de toute la classe ouvrière.
Par Marie, article paru dans l’Égalité n° 215