Deuxième partie de notre dossier consacré aux droits des femmes paru dans l’Égalité n°227
Macron disait que l’égalité femme-homme serait « la grande cause » de son premier quinquennat, sornettes ! La réalité, c’est que la crise du capitalisme et toute sa politique n’entraînent au contraire qu’une dégradation des conditions de vie et renforcent l’oppression des femmes.

Pour une vraie grève des travailleurs-es contre l’oppression des femmes !
L’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution n’a pas amélioré l’accès des femmes à la possibilité d’avorter. À l’inverse, les centres de santé sexuelle et du planning familial voient leur budget sans cesse réduit. Les coupes de Bayrou vont dans le même sens ! Sous le capitalisme, les droits que l’on obtient ne sont jamais garantis.
L’égalité salariale est inscrite dans la loi française depuis 1946 mais pour autant, les différents gouvernements n’ont jamais rien fait pour qu’elle soit effective et l’écart est toujours de 27 % en moyenne en faveur des hommes ! Les femmes sont majoritaires parmi les travailleurs payés au SMIC (62 %), en temps partiel et en emploi précaires, ainsi que parmi les personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Lorsque leurs conditions de vie et d’existence sont attaquées, ce sont tous les travailleurs qui sont concernés !
Notre meilleure arme pour contrer le sexisme, la violence et la surexploitation qui vont avec, c’est de construire une grande grève qui unit toute la classe ouvrière contre le capitalisme et les gouvernements qui le servent.
En finir avec le sexisme et le capitalisme !
Le sexisme, n’est pas juste un problème de comportement individuel qui pourrait s’arranger avec une « meilleure éducation ». Il est intrinsèque au système, tout comme le racisme. Tous les deux sont utilisés comme arme pour aggraver l’exploitation capitaliste. Ils permettent même de la renforcer car ils nous empêchent de nous unir.
Nous avons besoin de luttes déterminées sur la question spécifique du sexisme qui fassent le lien avec l’exploitation afin d’unir notre classe sociale. Pour gagner de manière décisive, les revendications spécifiques doivent être intégrées à un programme socialiste pour en finir avec le capitalisme et libérer l’humanité de l’oppression de l’Homme par l’Homme.
Par Rachel