24 janvier 2024 : Tout notre soutien au peuple argentin dans la grève générale contre les attaques du gouvernement d’ultra-droite de Milei !

Traduction de la déclaration de soutien à la grève générale en Argentine des militant.es au Chili du Comité pour une internationale Ouvrière CIT – Socialismo revolucionario
Affiche de soutien des camarades chiliens aux travailleurs argentins en lutte : le 24 janvier, tout le monde contre le gouvernement d’ultra-droite de Milei. Grève générale. Les travailleurs chiliens soutiennent les travailleurs argentins. La lutte des classes n’a ni frontières ni drapeaux. Comité pour une Internationale Ouvrière

Quelques jours après avoir pris ses fonctions de président, le gouvernement d’ultra-droite de Milei a lancé une attaque brutale contre les salaires et les droits de millions de familles de travailleurs en Argentine. Utilisant le pouvoir exécutif pour imposer un décret d’urgence (Decreto con Necesidad de Urgencia), il a pris 300 mesures visant à privatiser la richesse nationale et l’industrie, à liquider les droits sociaux, à mettre fin au soutien de l’État aux familles les plus pauvres, à supprimer les droits des travailleurs, etc.

Le résultat immédiat de son plan est l’augmentation substantielle du coût de la vie pour des millions de familles ouvrières et populaires qui, après avoir été plongées dans la pauvreté pendant des années par des gouvernements au service du Fonds monétaire international et des multinationales, voient aujourd’hui leurs salaires et leurs pensions diminuer encore davantage. Les seuls gagnants enthousiastes du DNU sont les grands hommes d’affaires qui possèdent l’Argentine et les multinationales, l’impérialisme américain et les grandes banques. Ils savent pertinemment que la voie empruntée par le nouveau gouvernement augmentera leurs profits.

Comme si cela ne suffisait pas, Milei et son ministre Bullrich ont annoncé une « loi anti-piquets » (blocages de rues), qui vise à leur fournir des outils juridiques pour réprimer tous ceux qui osent se mobiliser contre le DNU ou la loi fourre-tout appelée « loi omnibus ». Comme tout gouvernement capitaliste, ils augmentent la répression et la restriction des libertés démocratiques, en même temps qu’ils arrachent des droits, baissent les salaires et volent la richesse nationale.

Dans le cas de cet ultra-droitier, défenseur déclaré de la dictature de Videla et admirateur de Pinochet, il ne pouvait en être autrement.

Le mécontentement populaire n’a pas tardé à s’exprimer, à travers un « cacerolazo » (casserolade) massif le jour de l’annonce du DNU par Milei, qui s’est ensuite transformé en une vaste grève devant la Casa Rosada (gouvernement). La détresse des travailleurs et de la population a poussé les principales directions syndicales du pays voisin à appeler à une grève générale le 24 janvier contre les mesures brutales du gouvernement. Depuis le Chili, différentes organisations syndicales, sociales et politiques se sont unies pour soutenir activement la grève, rejeter les mesures de l’ultra-droite Milei et s’opposer à son gouvernement, ainsi que pour dénoncer les mesures répressives qu’il met en œuvre.

Si les riches Chiliens et l’impérialisme soutiennent ouvertement le gouvernement argentin d’ultra-droite, nous, travailleurs, devons élever la voix en solidarité avec nos sœurs et frères de l’autre côté des Andes.

Pour cela, nous appelons à un rassemblement politique et culturel le 24 janvier à 19h devant le Consulat d’Argentine situé à Vicuña Mackenna #41. Pour exprimer notre soutien internationaliste à la grève que des centaines de milliers de travailleurs argentins mèneront ce jour-là avec le soutien de leurs familles.