Durant l’automne, patronat et organisations syndicales ont discuté de la « modernisation du dialogue social ». La négociation s’est faite principalement autour des « propositions » des organisations patronales. Celles-ci visaient à réduire les droits syndicaux ainsi que les prérogatives et le nombre des représentants du personnel et des instances.
Les discussions n’ont abouti qu’à un constat d’échec. Face à ce fiasco, le gouvernement veut imposer par la loi dès cet été ce que le patronat n’a pas réussi à faire accepter par de prétendues négociations. Cette loi, qui sera présentée par le 1er Ministre au printemps, reprend l’essentiel des demandes du patronat en particulier en matière de fusion des différentes instances.
Avec la loi Macron et maintenant avec la prochaine loi Valls, le gouvernement a décidé de s’attaquer à tous les outils permettant un tant soit peu aux salariés de se défendre contre l’arbitraire patronal. Tout passe à la moulinette des exigences du MEDEF : prud’hommes, inspection du travail, médecine du travail, information des représentants du personnel en matière de licenciements collectifs, et maintenant représentants des salariés et droits syndicaux, etc.
C’est par notre mobilisation et la grève, dès le 9 avril, que nous pourrons imposer le retrait de ces lois qui visent à nous désarmer.