Pourquoi j’ai adhéré à la Gauche révolutionnaire

La jeunesse a toujours été critiquée; hier comme aujourd’hui. Cependant c’est elle qui a été la protagoniste de beaucoup de changements, quelques fois radicaux dans la société.

Article paru dans l’Egalité n°109

De nos jours, en France, les jeunes sont nombreux à se rendre compte des attaques du gouvernement et observer comment nos possibilités s’achèvent de plus en plus. Les jeunes étant à la recherche d’un emploi peuvent témoigner de la difficulté pour en trouver un. Surtout quand on n’a pas une expérience, mais comment l’avoir s’ils ne nous donnent pas l’opportunité de démarrer dans le milieu professionnel ? Cette situation est semblable pour les étudiants : trouver du travail à coté des études signifie avoir des salaires précaires et faire des horaires souvent incompatibles avec les épreuves (partiels). C’est le cas par exemple dans certaines filières qui n’hésitent pas à réduire la semaine banalisée ; pénalisant ainsi les étudiants qui travaillent.

Depuis que j’ai une certaine conscience je suis bouleversée par l’injustice sociale. Dans les pays appelés « du tiers monde », en Amérique du Sud, les gens paient les conséquences d’un capitalisme « yankee » bien instauré.

Les jeunes ont un des pourcentages les plus élevés de chômage au niveau mondial. Le capitalisme nous fait payer cher son pouvoir, soit en nous privant de liberté ou en ne nous permettant pas d’avoir accès aux soins adéquats (privatisation de la santé). Ils doivent sacrifier leur culture pour une soit disons « intégration ».

Après avoir pris conscience de ces problèmes là j’ai pu constater qu’en France, pays industrialisé, les travailleurs et les jeunes doivent faire face aussi à des attaques de plus en plus fréquentes de la part du gouvernement et du patronat et aussi pour défendre des droits qui ont été acquis par des luttes massives.

Malgré tout cela je n’ai jamais arrêté de rêver à un monde plus juste, plus humain, et j’ai compris qu’il faut se battre pour une société qui soit débarrassée de la misère et l’injustice.

Ayant l’envie de faire des actions pour agir j’ai rencontré des gens de la Gauche révolutionnaire à l’Université pendant la période dee grèves en 2003; j’ai commencé à acheter le journal et à discuter avec eux et ils m’ont invité a leurs formations. Celles-ci me semblent fondamentales pour pouvoir comprendre la situation politique d’aujourd’hui.

Alors, jusqu’à là j’avais un peu peur de m’engager dans un parti politique, mais sachant que je partage la même vision pour une autre société et observant l’organisation du travail avec un projet concret derrière j’ai décidé d’adhérer à la Gauche Révolutionnaire, pour que ce rêve ne soit plus un rêve.

Par Gigliola Passalacqua