Mexique : le gouvernement de Perez Nieto continue de tuer et réprimer les travailleurs !

Répression contre les enseignants dans l'État de Guerrero
700 policiers anti-émeute déployés le 25 février pour empêcher les professeurs de bloquer l’aéroport d’Acapulco : un mort et 112 arrestations

Pendant que le président mexicain Perez Nieto se ballade tranquillement à Pékin, la police de l’État de Guerrero continue les assassinats.

Le 25 Février, à l’appel du syndicat Unico et de la coordination des travailleurs de l’Education de Guerrero, près de 4000 instituteurs ont défilé aux environs de l’aéroport d’Acapulco pour protester contre les retards de salaires.

Ils ont demandé qu‘il y ait des négociations, mais les autorités de la branche éducation ont refusé de les recevoir. Alors, ils se sont dirigés jusqu’au boulevard des Nations. C’est là que se produisirent les affrontements avec la police qui les réprima comme elle sait si bien le faire ! Un des manifestants est mort sous les coups au thorax portés par la police. C’était un retraité de 65 ans qui participait toujours aux manifestations et comme il avait des difficultés à marcher, il tenait le mégaphone. Le bilan de la manifestation est aussi de 12 blessés et 100 arrestations. Féroce répression contre des travailleurs dont le seul délit était de demander d’être payés en temps et en heure comme il se doit.

L’acharnement du gouvernement contre le peuple mexicain ne s’arrête pas là, avec des disparitions, des traites des femmes, des assassinats qui restent impunis voire même ne font l’objet d’aucune enquête. Tout cela avec la complicité des États d’Europe ou d’Amérique(s) qui n’ont pas pris une seule décision, ni fait un seul geste pour dénoncer ces actes.… Seule une femme parlementaire du Costa Rica a dénoncé avec courage et publiquement ces actes de barbarie de l’Etat mexicain.

Le ministère français des Affaires étrangères a juste mis à jour sa fiche de conseils pour inviter les touristes à éviter l’État de Guerrero….

La justice est faite pour la classe dominante et pour défendre ses intérêts. Mais la colère populaire ne faiblit pas depuis le massacre des 43 étudiants le 26 septembre dernier. La barbarie ou le socialisme ! A Guerrero où police et gangs marchent main dans la main, ce slogan illustre parfaitement le combat qui se mène.

Diana