Cette année encore les associations déplorent un manque conséquent de moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes. Que ce soit pour abriter les victimes de violences conjugales, permettre aux femmes de se faire dépister pour les drogues de soumission ou encore le traitement des plaintes pour violences sexuelles et conjugales, le gouvernement n’augmente pas les moyens, pire il les baisse en retirant les aides à des associations d’aide aux victimes. Il choisit clairement de ne rien faire pour améliorer la situation des femmes et préfère boucler un budget intenable pour assurer les profits des capitalistes. Une politique de lutte contre les violences envers les femmes peut exister, mais encore faut-il s’en donner les moyens et donc avoir une réelle intention de mettre fin à ces violences.
Pour cela, il faut s’attaquer à la racine du problème : cette société qui engendre et se maintient par des violences de toutes sortes, notamment envers les femmes. La violence est un produit des oppressions comme le sexisme, le racisme ou encore les lgbt+phobies, mais aussi de la domination des travailleurs par la bourgeoisie, une des bases du capitalisme. Ces oppressions permettent de diviser les travailleurs mais aussi d’exploiter encore plus les travailleurs subissant une ou plusieurs de ces oppressions. C’est pour ça qu’il faut que les travailleurs s’unissent sans oublier ou ignorer ces oppressions et que nous luttions contre, toutes et tous ensemble.
Deuxième partie de notre dossier consacré aux violences sexistes et sexuelles paru dans l’Égalité n°225, par Marie. La première est ici.
L’émancipation de la femme, comme celle de tout le genre humain, ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital.
Clara Zetkin