Une poignée de capitalistes possède la majorité des médias en France, comme dans chaque pays dans le monde. En France, par exemple, un seul homme, Arnaud Lagardère, considéré comme « frère » par Sarkozy, possède, entre autres médias, les magasins Relay et Virgin, les titres de presse Paris-Match et Elle magazine, les stations radio Europe1 et Europe 2 et les chaînes de télévision Canal J et Match TV.
La majorité des médias de chaque genre, du sport, des infos et de la culture, appartient à un ou plusieurs membres de cette classe privilégiée. Ce monopole des médias est un outil très puissant que les capitalistes utilisent activement pour défendre leurs intérêts.
Bien que les médias de l’establishment capitaliste ne s’abstiennent pas de monter au créneau contre des mouvements populaires et des idées révolutionnaires pendant des périodes de révolte, leur pouvoir se manifeste d’une façon plus subtile quotidiennement. Le monopole des médias permet aux capitalistes de décider les limites du discours public. Chaque jour les médias capitalistes acceptent tacitement, voir célèbrent, la consommation et la démocratie libérale. Ils décident ce qu’il faut claironner et ce qu’il vaut mieux taire. Les médias capitalistes ne vont jamais interroger le fonctionnement de base de notre société.
Faire ça c’est menacer directement les intérêts des capitalistes. Ils aiment mieux que l’on pense aux nouveaux transferts des équipes de foot et aux ragots des célébrités qu’à l’exploitation des ouvriers et l’inégalité croissante.
En plus, quand la situation sociale et politique est discutée dans les médias (il y a certaines chaînes et stations radio qui sont dédiées au sujet), les limites de ce débat sont encore décidées par les patrons capitalistes. Les capitalistes des médias ne vont pas condamner l’exploitation dont ils profitent et ils ne vont pas revendiquer la destruction d’un système inégal au sommet duquel ils se perchent.
L’Egalité est un journal révolutionnaire qui n’accepte pas les sous des capitalistes. Ce journal est totalement financé à 99% par la population, par les travailleurs, les chômeurs, et les étudiants, par les gens comme vous!
Par John