contre le manque criant de personnel, 7 sept.
À peine élu, Macron veut continuer le carnage social de son premier mandat. Il n’a pas de majorité pour soutenir ses attaques parmi la population, ni à l’assemblée nationale.
Alors que les bénéfices du premier semestre 2022 des 40 plus grandes entreprises (CAC 40) sont déjà à 73 milliards d’euros pas question pour le gouvernement de s’attaquer aux profiteurs capitalistes. Et Macron se permet de nous dire que l’abondance c’est fini ! Pendant l’été, il a voulu gagner du temps en pondant sa loi dite « pouvoir d’achat ». Résultat : refus d’augmenter les salaires et réévaluation des pensions et des minimas sociaux en dessous de l’inflation. Pendant ce temps, les services publics sont laissés à l’abandon pour mieux tout privatiser : urgences fermées, pompiers sans moyens face aux incendies, manque de profs, de conducteurs de car, de train à la rentrée etc. La saignée n’est pas finie car le gouvernement Borne prévoit de nouvelles coupes dans le budget 2023 en force s’il le faut avec le 49-3.
L’inflation est synonyme d’appauvrissement massif de la population. A juste titre, les travailleur-ses ne veulent pas encore voir leur niveau de vie reculer. Et, des luttes sur les salaires se sont accélérées dans de plusieurs secteurs depuis quelques semaines. Le gouvernement marche sur des oeufs mais compte bien attaquer vite pour satisfaire le patronat qui ne veut pas voir ses profits reculer face à la récession qui s’annonce. Le gouvernement continue de sanctionner les chômeurs au lieu de créer de l’emploi, veut faire travailler gratuitement les bénéficiaires du RSA 15 à 20h/semaine et également nous faire travailler plus longtemps avec sa contre réforme des retraites.
Construisons une lutte de masse pour stopper Macron !
Fini de discuter, les concertations autour des gilets jaunes ou sur le climat ont été jetées à la poubelle. Seule la construction d’un véritable rapport de force permettra de stopper Macron. Les syndicats, les organisations et partis qui refusent cette politique doivent appeler et construire la mobilisation partout.
Dans plusieurs secteurs des dates de mobilisation et grève existent : le 14 septembre (pour les chômeurs), le 22 (santé) et le 29 avec la journée de grève interprofessionnelle unitaire. Autour de la baisse des prix, pour l’indexation des salaires sur les prix, la défense des services publics et l’embauche massive avec de vrais emplois là où les besoins sont, mobilisons-nous ! Dans chaque entreprise et lieu de travail, de formation et d’études, il faut discuter ensemble, syndiqués et non syndiqués, des moyens d’arracher des salaires et des conditions de travail dignes et un vrai avenir pour les jeunes.
Utilisons la grève et les manifestations pour construire un mouvement de masse ! La classe ouvrière est la seule capable par son poids et la mobilisation de stopper la politique de Macron. Et c’est cette force qui nous permettra d’aller plus loin, de s’en prendre aux racines de la crise : le capitalisme, qui nous jette toujours plus dans le chaos.
Pour cela, les principaux secteurs de l’économie comme l’énergie et les transports doivent être pris des mains de la minorité de gros actionnaires qui en profitent. Qu’ils soient mis en propriété publique, nationalisés. On ne parle pas de « nationalisations » à la sauce Macron, mais bien du contrôle et la gestion par les travailleurs, en lien avec les usagers, de ces secteurs, pour répondre aux vrais besoins ! Construisons un monde sans misère et exploitation, organisons nous autour d’un programme combatif contre Macron et les capitalistes, pour une société socialiste !
