L’agglo de Rouen, tout comme celle Paris ou celle de Lyon, a décidé de mettre en place des zones soumises à la vignette Crit’Air qui interdit la circulation des véhicules trop anciens sous prétexte de lutte pour l’environnement. Beaucoup de travailleurs doivent utiliser leurs véhicules personnels pour travailler.
Leurs salaires ne leur permettent pas d’acheter un véhicule électrique ou hybride. La grande majorité possède un véhicule d’occasion ou ancien. La vignette Crit’Air signifie que beaucoup d’entre eux vont se trouver au chômage ou avec la contrainte d’aller travailler en non-conformité par rapport à cette nouvelle règle. Et avec le souci de devoir payer des contraventions en plus, ce qui viendrait aggraver leur situation.
Les livreurs qui travaillent dans la sous-traitance pour des grands groupes, les auxiliaires de vie pour lesquelles leur boite ne leur fournit pas de véhicule pour se rendre chez les personnes âgées ou dépendantes.
Ce n’est pas une petite affaire ! À Petit-Quevilly, ce sont 70 % des véhicules qui seraient concernés par cette mesure !
La maltraitance sociale va continuer sous la Macronie et ses lois anti-travailleurs pauvres. Et la Métropole Rouen, comme d’autres, soutient cette politique. C’est un scandale de toujours faire payer aux plus modestes, leurs aides sont trop basses et sélectives pour aider réellement ! La première mesure qu’il faudrait prendre, c’est la gratuité complète des transports en commun et leur circulation 24h sur 24 !
Par Diana, article paru dans l’Egalité n°211
