Le vendredi 18 février a vu une grève massive à la RATP. C’était la date du début des négociations annuelles obligatoires. La direction propose 0,4 %. C’est des cacahuètes !
Surtout que le boulot reste difficile, et l’embauche se fait au SMIC ; il y a 15 ans, on entrait entre 1,5 et 2,5 fois le salaire minimum ! Les salaires se tassent vers le bas alors que le coût de la vie augmente, et la colère gronde car cette politique s’ajoute à une répression contre les militants syndicaux particulièrement dure. La CGT revendique 3 % d’augmentation chaque année pendant 3 ans ; Solidaires une augmentation de 10 % de la valeur du point pour toutes et tous…
Après cette journée « d’avertissement », les travailleurs vont probablement pousser à de nouvelles journées de mobilisation et de grève en mars, qui pourront être de réels succès si elles sont suffisamment massives.
Article paru dans l’Egalité n°209, par PEM
