Énergie, écologie : vite ! La planification ouvrière ! Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! (partie 5/8)

Le programme de l’Avenir en Commun met en lien l’énergie, l’écologie et la planification écologique. En effet, les trois vont de pair : la production énergétique est une des premières sources de pollution, et il faut organiser les choses car la pagaille capitaliste ne nous sortira pas du marasme. C’est un point sur lequel il faut s’appuyer pour aller encore plus loin.

Cinquième article de notre dossier paru dans l’Egalité n°209 « Contre Macron, insoumis et révolutionnaires ! ». Article de présentation ici. L’Avenir en commun (l’AEC, le programme de JLM) propose des solutions qui constituent le plus souvent de premiers pas. Les articles de ce dossier montrent comment aller plus loin. Article par PEM.

L’Avenir en Commun devrait proposer un monopole du service public de l’énergie, c’est un point important pour un vrai levier pour le 100 % d’énergies renouvelables en 2050.

Aucune place ne doit être laissée aux capitalistes pour exister, sinon ils vont essayer de dégrader les conditions de travail et le service rendu pour faire des profits.

De même, les transports doivent être rassemblés, sous une même entreprise. Finit la concurrence entre rail, fluvial et route, les synergies doivent se développer. Il faut réduire la production de produits à l’autre bout du monde – tout ça pour faire plus de profits – alors qu’on peut les produire en France.

En parlant de transports, il faut aussi penser le transport de nos déchets et du recyclage nationalement, l’heure n’est plus aux initiatives locales, l’heure est à la généralisation des bonnes idées déjà mises en pratique aux quatre coins de la France. Il faut un service public national du recyclage et de la réparation pour coordonner cela.

Planifier les choses, c’est permettre un vrai transition écologique, plus sobre en consommation, tout en assurant un confort pour tous, pas seulement pour quelques-uns. Planifier c’est aussi embaucher les chômeurs et réduire le temps de travail.

Mais planifier, ce n’est laisser des technocrates ou des algorithmes décider à notre place. Les ouvriers et ouvrières démocratiquement organisés doivent être placés au cœur de la production avec des comités démocratiques, quel que soit le service public en question, et en lien avec la population. Sans cela, on est condamné à aller de plan en plan comme un poulet sans tête dans une basse-cour.