L’épidémie du Covid-19 a révélé comment Macron- Philippe, LREM et ses alliés ont été malhonnêtes et ont menti. Ce gouvernement, dans la continuité des précédents, a mené une politique criminelle en détruisant le système de santé publique, exposant la population à n’importe quel drame.
Article publié dans l’Egalité numéro 200
Quand l’épidémie a débuté, il n’y a eu aucune mesure pour préparer la population, ni le matériel nécessaire. Macron-Philippe, lors du conseil des ministres spécial du 29 février, alors que l’épidémie était déjà très développée, ont décidé… de faire passer en force la loi de casse des retraites. Attaquer les travailleurs était bien plus urgent que de protéger la population.
Mensonges et crimes
Après avoir minimisé la dangerosité du virus, ils n’ont fait que continuer de mentir. Très vite, l’hôpital public a été en pénurie de masques. Le gouvernement a alors prétendu que ceux-ci n’étaient pas nécessaires… de nombreux soignants, dont certains sont morts, n’en n’avaient pas. Revirement total vers la fin du confinement ! Ils ont déclaré que le masque était utile pour limiter la propagation. C’est au même moment, comme par magie, que les chaînes de supermarchés se retrouvent avoir des stocks de masques, dix fois le prix de janvier ! Macron et Philippe ont clairement refusé de réquisitionner ce stock pour les travailleurs et la population. À la place, ils ont garanti des sources de profits pour les actionnaires déjà gavés sur le dos de la crise.
Pour les tests de dépistages, ils ont refusé de recourir aux laboratoires publics (vétérinaires, universités…) au prétexte mensonger qu’ils n’étaient pas équipés… Depuis, les tests ont été confiés à des chaînes de laboratoires privés qui ont pu ainsi
faire leurs profits.
Coup d’état sanitaire pour empêcher la contestation
Macron s’est donné des pouvoirs exceptionnels le 21 mars… juste après avoir confiné la population ! Il en a profité pour s’attaquer à d’autres droits des travailleurs, remettant en cause la semaine de 35h ou les congés payés.
Ce confinement très dur servait plus à empêcher toute contestation qu’à protéger. Il était là parce qu’à force de détruire l’hôpital public, il n’y a plus assez de lits de réanimation. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il n’y aurait pas eu besoin d’un confinement aussi sévère si on avait eu de quoi faire les tests en nombre suffisant, si on avait les masques à disposition de la population et si on avait un hôpital public avec les moyens suffisants.
Ils n’ont jamais rouvert les entreprises qui ont été fermées récemment (Luxfer etc.) alors qu’elles fabriquent des masques ou de l’oxygène médical : il ne fallait pas empiéter sur les décisions des groupes capitalistes.
Ce gouvernement mène une politique irresponsable et criminelle : son premier souci n’a jamais été de protéger la population mais bien les profits des multinationales. Il devra faire face désormais à notre colère accumulée : il faudra dégager Macron et sa bande de criminels, et se débarrasser de l’infection qu’est le capitalisme !
Yohann Bis