Contre la casse de notre avenir et de notre éducation, rejoignons la lutte contre la politique de Macron

coul p8 jeunesse en dangerMacron et son ministre de (la casse de) l’Éducation, Blan­quer, sont en train de faire tout un tas de « réformes » pour casser notre éducation et notre avenir. L’éducation est de plus en plus sélective, Macron veut la réserver à une élite privilégiée ! Mais déjà les grèves, blocages et manifs qui ont eu lieu ont montré qu’on n’est pas prêts à se laisser faire. Non, on ne se laissera pas casser notre avenir ! Rejoignons toutes et tous la lutte contre la politique de Macron !

4 Pages édité par les jeunes de la Gauche Révolutionnaire

Maternelle, lycée, fac : tout y passe

Cela commence dès la maternelle : Blanquer met en place une réforme, nommée « l’école de la confiance ». Dès l’entrée au CP (vers 6 ans), les enfants subissent une première batterie de tests pour vérifier qu’ils ont les compétences attendues. Puis d’autres tests suivront, pour vérifier qu’ils progressent bien au rythme of­ficiel, avec une norme fixée sur l’élève de la classe qui va le plus vite. Comment peut-on avoir confiance en un système où l’on n’apprend pas à faire avec nos capacités, mais dès le plus jeune âge, à nous mettre en concurrence ?
De plus, il y a maintenant dans le primaire et le secondaire des AED (assistants d’éducation). Ce sont souvent des étudiants qui n’ont pas encore de licence, et qui peuvent accomplir le tiers du nombre d’heures de cours que fait un enseignant… pour 266 euros par mois. Ce n’est pas une mesure pour aider les professeurs ou mieux former les étudiants. Mais bien encore un moyen pour sup­primer des postes de profs fonctionnaires.

Au collège et au lycée, suppression de plus de 2650 postes. Avec des classes qui sont déjà surchargées (30 voire 35 élèves). Comme si on pouvait mieux étudier avec moins de profs !
Ensuite, nous avons la réforme des bacs pro. La durée des études en Bac pro avait déjà été raccourcie d’un an en 2009. La prochaine réforme de Blanquer vise à « déspécialiser » la première année et donc à réduire encore le nombre d’heures d’enseignement. Moins d’heures de cours, donc ça permettrait de mieux apprendre ?

Il y aussi la réforme du bac général, les lycéens vont devoir faire un oral de 30 minutes au bac, sans avoir eu aucun cours d’ex­pression orale auparavant. Et cela en supprimant dans le même temps la majorité des autres épreuves.

Après le bac, ce parcours du combattant n’est pas fini. Pro­chaine épreuve : Parcoursup, ou la sélection pure. Les conseils de classe de terminale émettent un avis sur chacun des dix choix des élèves. Les professeurs ne sont pas là pour émettre des avis sur les choix des élèves ! Les lycéens doivent écrire une lettre de moti­vation pour chaque choix, des lettres qui ne peuvent pas être lues par manque de personnes pour les lire. Sans compter qu’il n’y a pas de formation réelle dans les lycées sur l’écriture de lettre de motivation.

Pour finir, à la fac : des augmentations de frais de frais de sco­larité dans tous les sens. Il y a depuis cette année la CVEC, contri­bution à la vie étudiante. C’est 90 euros encore en plus qu’il faut déverser en début d’année. La cour des comptes a à ce sujet déclaré qu’elle voulait continuer à augmenter les frais de scolarité. Les étu­diants non ressortissants européens sont les premiers sur la liste. Les frais d’inscriptions sont multipliés par 16 avec le projet de loi « bienvenue en France » ! Depuis quand on doit payer une somme différente pour les mêmes études ? Mêmes études, mêmes droits ! De plus, il est illusoire de penser que cette augmentation des frais d’inscription ne restera que pour les seuls étudiants étrangers très longtemps.

Toutes ces attaques ont la même logique : réserver une éduca­tion de qualité aux personnes qui pourront se le payer, c’est-à-dire aux enfants des riches et des capitalistes.

Rejoignons la révolte !

Les gilets jaunes avec la lutte qui dure depuis mi-novembre ont déjà fait un peu reculer Macron. Ça montre que si on lutte de manière massive, on peut gagner. Le mardi 5 février a eu lieu une première journée de grève rassemblant jeunes et tra­vailleurs du public et du privé. C’est comme cela qu’il faut continuer, et aller vers une vraie lutte, toutes et tous ensemble, contre Macron et sa politique. Il faut dès à présent s’organiser et lutter pour conserver nos droits et même les élargir !

La révolte est en marche ! Il y en a assez de cette société qui ne fonctionne que pour une minorité d’ultra-riche privilégiés. Le capitalisme et sa dictature de l’exploitation ne sert qu’à remplir les poches des milliardaires, tout en détruisant la Nature, en pro­voquant les guerres… Il faut changer tout cela, par un mouvement de masse, révolutionnaire, pour changer cette société, remplacer le capitalisme par une société démocratique, solidaire, fraternelle : le socialisme. C’est pour cela que se bat la Gauche révolutionnaire : rejoins-nous et deviens actif avec nous !