Grève massive au collège Branly

image_content_24925978_20190226194533En janvier, les moyens pour les heures d’enseignement pour la rentrée prochaine sont alloués par l’Inspection académique pour les collèges, dotation des heures globale (DHG). Au collège Branly à Grand Quevilly (près de Rouen), le chef d’établissement et l’Inspection académique prévoyaient 2 suppressions de postes (anglais et mathématique), une fermeture de classe et un nombre délirant d’heures supplémentaire (45 heures supplémentaires, + 50 % par rapport à cette année). Après une grève massive le 24 janvier avec 70 % de grévistes, les enseignants mobilisés ont obtenu une première victoire : le principal a reculé sur le poste d’anglais qui est maintenu. Et l’Inspection académique s’est précipité d’accorder une audience aux enseignants mobilisés.

Pour augmenter la pression sur l’Inspection académique, les enseignants ont décidé d’organiser une journée collège mort avec une grève encore plus massive le jour-même de l’audience, le 26 février. Toujours avec les mêmes revendications : zéro suppression de poste et la transformation d’au moins 15 heures supplémentaires en heures postes statutaires.

Pari très réussi, car ce jour, 90 % des enseignants titulaires étaient en grève et ont mené des actions toute la journée: piquet de grève devant le collège, rassemblement bruyant devant l’Inspection académique. Les chefs de celle-ci avaient visiblement bien enregistré le succès de cette mobilisation, mais ils n’ont rien lâché lors de l’audience. À cette occasion, les enseignants de la délégation reçue ont donné en main propre une trentaine de lettres individuelles de refus des heures supplémentaires qui détruisent les postes et obligent les enseignants à travailler dans un deuxième établissement alors que les heures sur place existent. La mobilisation au collège Branly continue !

Par Olaf