La casse de notre système de retraite actuel doit s’appliquer en 2025, donc pour la majorité des travailleurs à partir de la génération née en 1963 (qui aura 62 ans alors), pour les policiers qui partent en retraite à 57 ans (la génération 1968), ou les conducteurs de trains qui peuvent partir à 52 ans (la génération 1973). Le gouvernement gagne du temps en proposant d’étaler la mise en vigueur de son nouveau système jusqu’en 2035, et songe même à ne l’appliquer qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail en 2025 et au-delà, sans que les précédents n’y soient soumis.
Article publié dans l’Egalité 198
Ce système à points va encore appauvrir la majorité des travailleurs, forcés de bosser toujours plus longtemps pour obtenir une pension suffisante. Le gouvernement repousse les échéances en espérant que les travailleurs renoncent à la grève car ils ne sont plus directement concernés, et par là-même, rend caduques les revendications des syndicats. Aucune de ces tactiques ne doit nous convaincre d’abandonner la lutte ! La casse de notre système de retraite actuel doit s’appliquer en 2025, donc pour la majorité des travailleurs à partir de la génération née en 1963 (qui aura 62 ans alors), pour les policiers qui partent en retraite à 57 ans (la génération 1968), ou les conducteurs de trains qui peuvent partir à 52 ans (la génération 1973). Le gouvernement gagne du temps en proposant d’étaler la mise en vigueur de son nouveau système jusqu’en 2035, et songe même à ne l’appliquer qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail en 2025 et au-delà, sans que les précédents n’y soient soumis.
Ce système à points va encore appauvrir la majorité des travailleurs, forcés de bosser toujours plus longtemps pour obtenir une pension suffisante. Le gouvernement repousse les échéances en espérant que les travailleurs renoncent à la grève car ils ne sont plus directement concernés, et par là-même, rend caduques les revendications des syndicats. Aucune de ces tactiques ne doit nous convaincre d’abandonner la lutte !
Par Mato