La grande multinationale veut se donner une belle image avec le recrutement de 15 000 jeunes des quartiers populaires. Sous prétexte de prendre une « responsabilité » pendant la crise du Covid, en réalité après des plans de licenciements successifs (au hasard des plus vieux ou de celles et ceux qui ne se laissent pas faire) il s’agit de profiter d’argent public ! L’État a mis en place une mesure d’aide au recrutement : les « emplois francs ». Pour chaque embauche en CDI d’un jeune résidant dans un quartier populaire de la ville (QPV) c’est 17 000 € « d’aides » de l’État. Le calcul est vite fait, équivalant à quasiment un an de salaire. Les actionnaires pourront tirer un max de profits grâce à l’argent public.
Par Yohann Bis, article paru dans l’Egalité n°205