Le 29 avril, plus de 3 000 travailleurs de l’OMV (compagnie pétrolière autrichienne) et d’autres entreprises se sont rassemblés à Vienne pour un meeting de protestation contre les attaques gouvernementales sur le système des retraites. La veille, 1 500 travailleurs d’Opel manifestaient à l’usine de Wien-Aspern.
Article paru dans l’Egalité n°101
Le gouvernement de coalition ÖVP/FPÖ avait décidé de poursuivre leur plan de réduction drastique des retraites. Quelques jours auparavant, la direction de la fédération syndicale ÖGB déclarait que les « grèves défensives » qu’elle proposait n’étaient pas dirigées contre le gouvernement et étaient donc « apolitiques ». Mais l’esprit est bien différent chez les travailleurs.
Bien sûr, beaucoup de travailleurs considèrent que c’est une bataille politique. Lors du rassemblement de l’OMV, le SLP, section autrichienne du CIO, a vendu énormément d’autocollants antigouvernementaux. Ils ont également distribué des centaines de tracts appelant à transformer cette « grève défensive » en une grève générale de 24 heures associée à un combat pour un programme alternatif de sauvegarde des retraites.
Il y a un danger que de petites grèves isolées et des actions symboliques conduisent à une défaite de la classe ouvrière, faisant reculer la radicalisation d’un nombre croissant de travailleurs. C’est pourquoi nous défendons une campagne d’envergure pour une action déterminée.
Après les manifs du 1er mai, de nombreuses autres sont prévues pour le début du mois. Un mot d’ordre de grève des étudiants est lancé pour le 6 mai, ainsi que dans les transports publics viennois.
D’après Franz Breier (dirigeant de Linkse Sozialistiche Partei, CIO) Vienne
