A la plate-forme d’Amazon de Montélimar un salarié a été licencié pour « manquement à son devoir de loyauté envers sa société », suite à une publication Facebook soutenant les gilets jaunes et appelant au blocage économique, qu’il avait partagée sur son mur. Ce n’est pas la première fois qu’Amazon licencie un salarié pour ces raisons. En effet le 27 décembre dernier un salarié de l’entrepôt Amazon de Lauwin-Planque dans le Nord a subit la même répression de la part de son entreprise. D’autres licenciements pour des raisons semblables ont encore eu lieu par la suite.
Cette société, détenue par la première fortune mondiale – 137 milliards de dollars – Jeff Bezos, aimerait pouvoir exploiter librement ses employés, avec de plus petits salaires et des contrats de plus en plus précaires. Mais souhaiterait qu’en plus, ces mêmes salarié-e-s subissent sans rien dire et restent sagement à leur poste de travail plutôt que de défendre leurs droits, leurs vies, menacés par le système capitaliste, sous peine d’être viré-e-s pour faute grave.
Suite à ce licenciement injustifié et répressif, les travailleur-se-s de la plate-forme Amazon Montélimar ont organisé deux débrayages le 1er février pour demander la réintégration de leur camarade.
Ce mardi 5 février, en réponse à l’appel des Gilets jaunes et de la CGT, les salarié-e-s d’Amazon de Montélimar se sont mit en grève. Dès le matin, les grévistes ont été rejoint par les Gilets Jaunes et ce, toute la journée. Dans l’après midi, la CGT organisait une mobilisation pour soutenir et demander la réintégration du salarié licencié. Un bon nombre de camions a pu être bloqué. Mais Amazon refuse toujours de réintégrer le salarié et confirme le licenciement. C’est par notre mobilisation massive que le rapport de force basculera.
Pour y arriver, c’est dans ce sens que nous devons progresser, gilets jaunes et gilets rouges ensembles, même Macron, mêmes patrons, mêmes combats !
Partout, dans toutes les entreprises, nous devrions être libres d’exprimer nos opinions sans que notre boîte cherche à nous espionner, que ce soit dans notre intimité, sur Facebook, ou même sur notre lieu de travail. Nous devons nous organiser pour lutter contre le système capitaliste qui ne profite qu’aux riches, aux patrons qui nous exploitent et faire front à leur répression. Pour que ces injustices cessent, l’unique solution est une réelle grève généralisée à tous les secteurs économiques, illimitée et préparée. Pour que les travailleur-se-s prennent le contrôle de leurs lieux de travail en y instaurant une réelle gestion démocratique de l’entreprise et de la production. C’est nous qui produisons toutes les richesses, alors c’est par et pour nous que doit en être organisée la production, la répartition. Pour cela, les principaux secteurs de l’économie, et notamment le commerce et la distribution, doivent être nationalisés et mis en propriété publique. C’est cela la base du socialisme, la société pour laquelle nous nous battons, et qui permettra d’en finir avec la misère, le chômage et l’exploitation.
Par Adrien