La privatisation définitive est repoussée de 6 mois à 1 an, a annoncé Francis Mer. Motif : l’instabilité des places boursières.
Article paru dans l’Egalité n°98
Cela montre aux salariés d’Air France et aux usagers que la seule chose qui est en jeu dans cette fin de privatisation, c’est bien une histoire de fric et non une nécessité de service ou de « modernisation » de l’entreprise de transport aérien.
Ce répit peut également être utilisé par les syndicats d’Air France pour mieux organiser les salariés dans la lutte nécessaire non seulement contre le chapitre final de la privatisation (qui concerne 20 % du capital d’Air France) mais pour une véritable re-nationalisation et la constitution d’un authentique service public du transport aérien.