
Le conseil départemental de la Drôme, dirigé par Marie-Pierre Mouton (LR), a décidé, sous prétexte de restrictions budgétaires, de fermer les 7 centres de santé sexuelle (CSS) qu’il gère et de réduire de 20% les subventions au Planning familial.
Cette action aura pour conséquence de réduire de 40% l’accès aux droits et aux soins en santé sexuelle pour tous·tes les Drômois·es, particulièrement les jeunes et les femmes. Cela impactera aussi l’éducation à la vie affective et sexuelle ainsi que la prévention des violences sexistes et la prise en charge des personnes victimes. C’est aussi des emplois locaux en jeu…
Mais pour ces conseillers départementaux, les pharmacies et les laboratoires peuvent prendre le relais des tests de grossesse ou des dépistages de MST. Rien d’étonnant, ils n’ont aucun scrupule à tuer la santé publique pour offrir de nouveaux marchés aux établissements privés. Et quid de l’accompagnement psychologique et de la prévention ?
Les salariés du planning familial ont lancé une pétition en ligne qui atteint près de 15000 signatures en ce début mars 👇
https://www.change.org/p/alerte-du-planning-familial-sur-le-d%C3%A9sengagement-du-d%C3%A9partement-de-la-dr%C3%B4me
Ils ont obtenu le soutien de l’opposition au sein du département et plusieurs articles de presse faisant état de ces fermetures ont mis une certaine pression sur les élus LR. Mme Mouton se montre désormais plus prudente. Elle dit « comprendre les inquiétudes » et indique qu’il ne s’agit que d’une réflexion en cours dans le cadre du vote du budget qui aura lieu le 14 avril. A nous de les faire reculer pour de bon en construisant un lutte déterminée, salariés et usagers ensemble !