Plusieurs mois après les émeutes de mai en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, déclenchées par le passage en force de la loi sur le dégel du corps électoral par Macron, Barnier et son gouvernement avait annoncé son retrait. Cette mesure est clairement remise en cause par la poursuite de la répression et par la visite ce 11 novembre de la présidente de l’Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet) et celui du Sénat (Gérard Larcher). Avec un bilan d’au moins 13 morts, majoritairement du côté des indépendantistes Kanaks, le gouvernement fait mine de négocier, et les prochaines élections provinciales ont été reportées à 2025.
Le gouvernement recule un peu, mais le combat du peuple kanak et la question de son auto-détermination sont cependant, loin d’être gagnés. Il est donc urgent que travailleurs, travailleuses et jeunes s’unissent dans la lutte contre l’impérialisme et la colonisation. Ce combat doit se faire en Kanaky, mais également en France hexagonale et c’est à travers un mouvement de lutte massif qu’une victoire pourra être arrachée. Macron et les capitalistes français ne sont pas prêt à lâcher ce terrain et les ressources en nickel qu’il contient. L’État Français montre ses failles, ses pratiques coloniales doivent cesser.
I.R.