Pour le climat et notre avenir, luttons pour le socialisme!

Affiche RUCHE 24 mai v2-page-001Aujourd’hui, les effets néfastes du mode de production capitaliste sur notre environnement ne peuvent plus être cachés : déforestation, réchauffement climatique, augmentation des sécheresses et des catastrophes naturelles, extinction d’espèces animales… L’impact sur nos vies va être de plus en plus important. Avec les mobilisations par dizaines de milliers lors des grèves mondiales pour le Climat, les jeunes l’ont bien compris : sans lutter, nous n’obtiendrons aucune amélioration !

Le plastique, un exemple fantastique!

Il y a quelques mois, on a découvert un triste record : une baleine échouée aux Philippines, tuée par les 40kg de plastique qu’elle avait ingérés. On estime qu’à cette heure, nos océans contiennent autour de 300 millions de tonnes de plastiques, perturbant déjà considérablement l’écosystème.

Le comble, c’est qu’on nous fait payer une taxe d’ordure exorbitante pour subventionner le traitement des déchets et qu’on nous menace d’amende si on ne trie pas correctement. Mais tout ça pour quoi ? Pour que nos déchets voyagent jusqu’en Asie où ils sont abandonnés ou brûlés en plein air dans des dépotoirs illégaux ?! Selon l’enquête #leplastique- nonmerci, 700 tonnes de déchets plas- tiques ont été exportés de France vers la Malaisie en 2018. Et c’est le cas de nombreux pays dits « développés » qui ont privatisé le traitement des déchets. Les entreprises privées, comme Veolia qui a distribué 476 millions d’euros à ses actionnaires en 2018, trouvent évidemment plus rentable d’envoyer les ordures à l’autre bout du monde que de les recycler sur place et tant pis pour les populations locales, leur santé et l’environnement. Sous le capitalisme, même les ordures sont sources de profits. Mais c’est ce système économique qu’on devrait jeter à la poubelle !

Il faut se débarrasser du capitalisme !

Ce système capitaliste ne sert qu’à remplir les portefeuilles des plus riches et il nous dessert de tous les côtés. D’une part, le mode de production bousille notre environnement car il ne tient compte ni de son impact polluant, ni de la limitation des ressources. De plus, il prend en otage la vie des travailleurs par une exploitation toujours accrue. Tout ça pour des produits globalement de moindre qualité, qui ne durent pas et impactent négativement notre santé (comme le poulet aux hormones, les jouets en substances cancérigènes, etc). Et enfin, ces richesses produites ne correspondent même pas à nos besoins. Elles sont mal réparties, conduisent au gaspillage et ne permettent pas d’éviter les pénuries, voire les famines, alors que les moyens existent largement. En bref, du début à la n de la chaîne de production, le capitalisme pourrit nos vies !
Ce n’est pas une opée de lois et de taxes comme les pondent les partis écologistes à la botte du système qui changeront la donne. Ça revient au contraire à nous faire payer la facture deux fois alors que les capitalistes eux, contournent sans cesse les lois.

Luttons pour une véritable planification écologique, pour le socialisme !

La seule solution pour mettre fin à ce désastre, c’est d’exproprier les multinationales et les plus grandes entreprises. Avec un contrôle démocratique des travailleurs eux-mêmes sur la production de secteurs tels que l’énergie, les transports ou l’industrie, alors nous pourrons prendre en compte l’environnement. En nationalisant les banques, nous pourrons nancer la recherche et développer une véritable transition énergétique.

Seule une société socialiste, où l’ensemble des ressources et des richesses sont mises en propriété publique peut permettre cela, par une planification de la production établie démocratiquement par des comités regroupant travailleurs, consommateurs et habitants, et avec l’objectif de produire pour répondre à nos besoins en tenant compte des travailleurs et la nature.

Le mouvement initié par les lycéens peut être un début pour arriver à cela. Il faut développer la mobilisation et y intégrer les travailleurs car leur rôle est primordial pour s’emparer de l’écono- mie et la transformer. Profitons de l’été pour discuter partout autour de nous et préparer une lutte tous ensemble, pour démontrer aux capitalistes que nous ne laisserons pas notre avenir entre leurs mains ! Rejoins la Gauche Révolution- naire pour mener cette lutte avec nous !

par Rachel