La politique de Hollande-Valls tient en deux chiffres : 5,6 et 62.
5,6 millions de chômeurs et 62 milliards d’euros de profits pour les seules entreprises du CAC 40, et les deux sont en hausse !
Des plans de licenciements ou de suppression d’emplois sont encore annoncés : DIM, la verrerie ARC, les abattoirs AIM… Même chose dans de nombreuses entreprises de transport (messageries) : après Mory Global (2138 licenciements), c’est la filière logistique d’Intermarché qui envisage 4000 suppressions d’emploi. Et 530 sont à l’étude à Gefco, ex filiale de Peugeot-Citroën. L’usine Sambre et Meuse, qui fabrique du matériel ferroviaire, est mise en liquidation avec 261 ouvriers sur le carreau , alors que la direction n’a pas fait suivre au moins 3 propositions de commandes importantes. Pourquoi ? parce que seule la rentabilité compte pour les capitalistes, et qu’ils n’étaient plus intéressé par cette usine, envoyant ansi cyniquement les travailleurs au chômage.
Et quelle réponse du gouvernement ? après la loi Macron I qui va limiter les possibilités de contester les licenciements, il se discute déjà de procédure de «simplification » des licenciements. Pour soit-disant embaucher, il faut donner plus de facilités aux patrons de virer les salariés ? Les économistes et les politiciens qui disent croire à ce mensonge ne se préoccupent ni du salaire, ni des conditions de travail. Car pouvoir licencier plus facilement, c’est évidemment pouvoir embaucher dans n’importe quelle condition et à n’importe quel salaire et pour faire n’importe quoi, ce qui est de plus en plus le cas. Une majorité de ces économistes et de ces politiciens savent très bien qu’il s’agit uniquement un moyen de permettre d’exploiter encore plus facilement les travailleurs. Il n’y a aucune solution basée sur les lois du marché capitaliste : car celles-ci ne sont pas basées sur la répartition entre tous et toutes du travail nécessaire au bon fonctionnement de la société mais uniquement, et de manière complètement désordonnée, en fonction des profits que cela peut générer pour une poignée de super riches, de groupes d’actionnaires et de grands patrons. Et la politique de Valls-Hollande, tout comme celle défendue par Sarkozy ou Le Pen, c’est de ne surtout pas toucher à cette loi du profit.
Les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les retraités, homme ou femme, quelles que soient leur culture ou leur origine, doivent unir leur colère et retrouver le chemin de la lutte tous ensemble.
La journée de grève et de manifestation du 9 avril dernier a été un premier pas dans ce sens. Le gouvernement craint une mobilisation de masse.
Les 62 milliards de profits des entreprises du CAC 40 pourraient être utilisés pour créer des emplois, satisfaire les besoins sociaux. La mise en propriété publique sous le contrôle démocratique des travailleurs et de la population permettrait que l’économie soit organisée au profit de tous et non de la poignée de voleurs que sont les super riches, les groupes d’actionnaires et les grands patrons.Le premier pas dans ce sens, ce sera de lutter ensemble contre la politique de Valls-Macron, contre les licenciements, pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail. C’est en organisant ainsi collectivement notre colère, en la dirigeant contre les vrais responsables que nous montrerons notre vraie force, celle de dizaines de millions contre la poignée de profiteurs capitalistes.
La gauche révolutionnaire milite au quotidien pour cela. Venez construire cette lutte avec nous !