Pour continuer le combat, organisons-nous dès maintenant !

Même avec le nauséabond duel Macron Lepen, tout ce que nous avons défendu avec la campagne de Mélenchon ne disparaît pas  ! L’excellent score Mélenchon montre combien nous sommes capables de parler aux travailleurs, travailleuses, pour ouvrir des perspectives. Aujourd’hui, même certains responsables de la France Insoumise parlent de mieux structurer le mouvement, de mieux l’organiser. C’est une bonne chose. C’est ce que nous aurions dû faire dès 2017 comme la Gauche révolutionnaire le proposait. Nous aurions alors été plus efficaces dans la campagne présidentielle et nous aurions pu aller chercher les quelques centaines de milliers de voix qui nous ont manquées le 10 avril.
Aujourd’hui beaucoup de personnes ressentent le besoin et l’absence de parti : tout le débat politique et médiatique est dominé par des forces qui défendent le capitalisme et qui passent leur temps à expliquer que les travailleurs doivent gagner moins et travailler plus longtemps. Il faut un parti qui soit notre voix, au quotidien, pas seulement dans les élections, et qui aide à construire le rapport de de force contre les capitalistes.

Besoin d’un nouveau parti

Dans les prochaines dates, nous avons déjà les législatives. On va s’y battre pour gagner des députés, oui, mais si on ne pense qu’à cet objectif et qu’aux élections, ça ne suffit pas pour inviter les personnes à venir militer avec nous pour réellement changer la société. Au mieux, elles feront campagne un temps avec nous, et ensuite ? Aux élections dans cinq ans ?
Aujourd’hui, la situation de la classe des travailleurs, de la jeunesse, des retraités, la situation environnementale, se dégradent de plus en plus. Des mesures d’urgence sont à prendre bien sûr et c’est avec une lutte de masse et organisée que l’on peut obtenir des avancées. Mais pour que les travailleurs et travailleuses se mettent en lutte, il faut qu’ils se sentent en force face aux patrons ou aux chefs dans les services publics. Le rôle d’un nouveau parti serait d’aider à améliorer le rapport de force. Et surtout un parti ça pose la question d’un changement de société et celui-ci ne pourra se faire sans l’action de masse des travailleur-se-s. Pour cela, on doit avoir un programme qui rivalise avec les capitalistes et la politique de Macron, donc avec un programme qui contient des mesures urgentes : hausse des salaires, retraite à 60 ans… Mais aussi des revendications transitoires qui montrent comment devrait fonctionner la société et l’économie, démocratiquement et en propriété publique, ouvrant la voie pour une société débarrassée de l’exploitation : vers le socialisme.
Il faut un parti pour occuper ce rôle, pour que les travailleurs puissent prendre possession du programme pour le socialisme, un parti large, de masse, dans lequel les idées et programmes peuvent être discutés démocratiquement et régulièrement. A la Gauche Révolutionnaire, nous sommes résolument pour qu’il soit créé, et déclarons que le regroupement autour de Mélenchon doit être un pas dans ce sens.
Prendre sa place dans la lutte
En parallèle de proposer la création de ce parti de masse, nous continuons à construire la Gauche Révolutionnaire, les deux se complètent. Nous sommes pour aider chaque pas qui renforce la confiance de la classe des travailleurs et de la jeunesse en elles-mêmes mais il faut aller plus loin. On peut agir dès maintenant. Pour préparer le remplacement du capitalisme par le socialisme, nous construisons notre parti révolutionnaire et international. Militer avec nous, c’est pouvoir discuter un programme au quotidien, agir dans les luttes, pour que chacune d’elle soit un moyen de renforcer notre camp face aux capitalistes. Pour une victoire des travailleurs, pour une révolution socialiste, viens t’organiser et militer avec nous. Rejoins-nous !