La lutte contre la répression politique se poursuit au Nigeria. La libération sous caution de certains camarades notamment Michael Lenin est impossible. La caution est exorbitante !
Les accusations, notamment de « trahison », passible de la peine de mort, portées contre des militants tels que Adaramoye Michael, coordinateur national de la Campagne des droits de la jeunesse (YRC), et Mosiu Sodiq, tous deux à Abuja, sont fantasques. L’ensemble de la procédure prétendument « légale » à laquelle ces militants et d’autres sont soumis depuis leur arrestation jusqu’à leur inculpation, en passant par leurs 28 jours de détention illégale, est un outrage aux droits démocratiques. Nous demandons l’abandon de toutes les charges qui pèsent sur eux et ceux qui sont accusés de la même manière dans d’autres endroits.
Le fait que dix militants, dont Adaramoye Michael et Mosiu Sodiq, aient pu bénéficier d’une libération sous caution à partir du 13 septembre est une bonne chose, mais c’est tout à fait insuffisant. Les conditions de la libération sous caution – fixées à 10 millions de Naira (environ 5 450 €) et liées à la possession d’une « propriété foncière » à Abuja – sont extrêmement difficiles à remplir pour un Nigérian ordinaire. Ces conditions semblent n’être qu’un moyen de prolonger la détention de Michael et Sodiq.
- Nous exigeons la libération urgente de toutes les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations #EndBadGovernance qui croupissent toujours en détention sans inculpation, comme le militant Daniel Akande, également à Abuja.
- Nous exigeons qu’une enquête publique, indépendante et transparente, soit menée immédiatement sur les meurtres de manifestants et que leurs meurtriers, y compris au sein des forces d’État, soient poursuivis.
Toutes et tous pouvez aider – que faire ?
👉 Faites connaître la situation
Vous trouverez ici une déclaration décrivant la situation au Nigéria et la répression, qui peut être diffusée sur les réseaux sociaux, mais surtout dans vos syndicats, groupes militants, partis, etc.
👉 Protestez auprès de l’ambassade du Nigeria
En tant qu’individu au nom de votre syndicat/parti/association, etc., vous pouvez adresser un courrier de protestation pour exiger la libération et la relaxe de tous les arrêtés et détenus du mouvement #EndBadGovernance. Cliquez ici pour télécharger le modèle de lettre de protestation (fichier format doc), pour les personnes ou les organisations, à envoyer à l’ambassade nigériane à Paris :
- 📧 par email: embassy@nigeriafrance.org ; avec yrccampaigns@gmail.com et contact@gaucherevolutionnaire.fr en copie
- 📬 et/ou par courrier à :
Embassy Of Nigeria
173 Avenue Victor Hugo
75116 Paris - 📞 Vous pouvez aussi appeler au 01 47 04 68 65
N’hésitez pas à faire adopter des motions de solidarité et de protestation dans votre syndicat, association… et à les envoyer à yrccampaigns@gmail.com et contact@gaucherevolutionnaire.fr.
👉 Syndicalistes, militants, individus… soutenez officiellement la campagne
Élu·e local·e ou national·e, représentant·e ou membre d’un syndicat, d’un parti (local ou national), d’une association des droits de l’homme/droits démocratiques, ou juste individu révolté·e par cette situation, témoignez votre solidarité en nous écrivant : contact@gaucherevolutionnaire.fr (ou utilisez le formulaire ici) et rejoignez les soutiens de la campagne. Nous sommes en lien avec nos camarades au Nigeria et leur transmettons tous ces soutiens précieux. Pour toute question, vous pouvez nous joindre au 07.81.32.75.89.