L’élection présidentielle confirme l’effondrement des parti traditionnels

On a pu d’abord le voir avec l’effondrement complet du PS qui a fait le plus petit score de son histoire : 1,75 % et 616 000 voix. Ce parti paye ainsi les politiques antisociales qu’il a menées quand il était au pouvoir, comme la loi « Travail » de Hollande ; mais aussi celles que mènent les conseils municipaux PS au quotidien dans les villes, comme l’augmentation du temps de travail des employés territoriaux à 1607h… notamment par Hidalgo à Paris. Cela montre à quel point la FI et Mélenchon ont bien fait de tourner le dos au PS ! Les magouilles sur le dos des travailleurs, on n’en veut plus !

La direction du PCF a fait le choix de présenter sa propre candidature (malgré l’opposition d’une partie des membres qui souhaitaient aller avec Mélenchon), tout ça pour pouvoir ensuite passer des accords aux législatives avec le PS, avec lequel ils sont déjà en négociations ; incapables d’en comprendre le déclin. Roussel a donc fait un score très bas : 2,28 %, seulement 100 000 voix de plus qu’en 2007, lors de sa dernière candidature (le plus bas score du PCF). Il est clair que leur choix a pesé dans le fait que Mélenchon ne soit pas au 2e tour.

La droite traditionnelle, LR, s’est effondrée à 4,8 %, pour les mêmes raisons que le PS. Une partie de leurs voix a, de plus, été siphonnée par Zemmour, qui a pu concurrencer Le Pen sur des bases bien plus ultra-libérales et ouvertement racistes, c’est-à-dire le programme d’une partie de la droite.

EELV, qui se prétend détenteur de l’écologie sans jamais vouloir rompre avec le capitalisme et sa dictature du profit, atteint 4,6 %. Les gens en ont clairement assez de ces partis enfermés dans les tactiques électorales, qui enchaînent les promesses, tout ça pour mener au final les mêmes politiques.

Tous les partis qui défendent le capitalisme à l’époque de la crise mondiale de ce système sont voués au même sort.