Du 31 août au 1er septembre s’est déroulé l’annuel week-end des journées d’études consacré à la préparation politique de la rentrée. Ce week-end est l’occasion pour les militant-e-s de se former et s’informer sur les fondements du marxisme et du trotskisme, ainsi que sur les différentes situations nationales et internationales (passées comme présentes) au prisme de la lutte des classes.
Centralité de la classe ouvrière et 50 ans du CIO
La première matinée était consacrée à la question impérialiste et néocoloniale. Comment aborder la question de l’autodétermination des peuples ? Quel est le rôle de la classe ouvrière ? Les nombreux exemples internationaux, comme celui de la Kanaky, de l’Ecosse ou encore de l’Algérie, démontrent la nécessité d’une analyse particulière et adaptative, tout en conservant comme ligne directrice : la centralité de la classe ouvrière. Toute lutte contre l’impérialisme doit être une lutte contre le capitalisme et pour le socialisme.
Dans un second temps, il a été question d’évoquer la lutte contre les discriminations et la nécessité d’une approche de classe en opposition à l’approche intersectionnelle.
Pour survivre, le capitalisme utilise tous les moyens nécessaires. Les discriminations ne sont qu’un exemple de plus pour éviter l’unité de classe, seule réelle menace contre ce système. De ce fait, combattre chaque discrimination comme si elles n’avaient pas pour source principale le système capitaliste, ne pourra jamais être une solution efficace et pérenne. La seule manière d’y parvenir est, encore une fois, à travers la centralité et l’unité de la classe ouvrière.
Enfin, la journée s’est clôturée par l’analyse de la situation politique en France. Macron et son gouvernement continuent d’esquiver le résultat des élections (aucun-e Premier-ère Ministre pour l’instant) tout en appliquant une politique toujours plus désastreuse pour les jeunes et les travailleur-euse-s. La situation économique ne fait que s’empirer, annonçant de graves coupes budgétaires et de personnel dans plusieurs secteurs. Il est alors plus que nécessaire d’entamer cette rentrée avec une combativité accrue et des revendications claires.
La dernière discussion du week-end nous a permis de revenir sur l’histoire et les fondements théoriques et politiques du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière), dont la Gauche Révolutionnaire est la section française. L’objectif est de reconstruire une internationale ouvrière, fidèle aux fondamentaux marxiste et trotskyste, la création de partis socialistes révolutionnaires à l’international étant le seul moyen concret de lutter activement contre le capitalisme et de se battre pour le socialisme.