Journée internationale des droits des femmes : Le 8 mars aussi doit être une journée de lutte contre Macron et les capitalistes !

La situation économique générale se dégrade et ne va pas s’améliorer avec la récession qui vient. Dans les périodes de crises, les femmes sont en première ligne. La majorité des emplois précaires sont occupés par des femmes et elles représentent plus de 80 % des familles monoparentales. L’envolée des prix fait beaucoup de mal. La destruction des services publics les affecte encore plus, en rendant difficile d’accès des droits pourtant acquis, comme l’IVG, ou en rendant plus difficile la lutte contre les violences. Et le gouvernement prévoit encore des dizaines de milliards d’économie, ce qui va dégrader les moyens de garde pour les enfants, l’éducation, la santé, et rendre tout plus cher.

Le 8 mars, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Dans beaucoup de révolutions, ce sont les travailleuses qui ont lancé la bataille, comme les ouvrières de Pétrograd, un 8 mars, lors de la révolution de 1917. Lutter pour les droits des femmes et des travailleuses, c’est lutter pour les droits de tous. Si leur situation s’améliore, c’est la condition de tous les travailleurs qui s’améliore. Ce 8 mars est un samedi, alors nous devons organiser de grandes manifestations partout pour de nouveaux droits pour les femmes en étant unis, travailleuses ET travailleurs ! Mais aussi préparer un mouvement de masse pour l’augmentation et l’égalité des salaires, des moyens pour les services publics et contre la politique de Macron, meilleur défenseur des capitalistes et donc du sexisme.

Article paru dans l’Égalité n°226, par Melia