Inégalités, exploitation, y en a marre ! Révolte contre le sexisme et le capitalisme !

Macron avait dit faire de la question des droits des femmes la grande cause de son mandat. Ah tiens ? Nous n’en voyons pas la couleur. Et pour cause : s’il y a bien le numéro d’urgence (que le gouvernement veut transformer en marché pour le privé !) pour les femmes victimes de violences, tous nos autres droits, acquis par la lutte, ont été menacés pour des raisons économiques.

Et Macron a encore tout aggravé avec sa gestion de la crise du Covid. Sa seule préoccupation a été que les multinationales puissent continuer à faire des profits. Des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs ont perdu leur emploi, ou ont vu empirer leurs conditions de travail.

Avec les fermetures de services d’hôpitaux, le manque de personnel et de moyens, les temps d’attente pour l’IVG (par exemple) sont bien augmentés, nous empêchant d’avoir un plein accès à ce droit démocratique. Les maternités de proximités étant supprimées, on se retrouve aussi avec des femmes qui doivent accoucher sur la route et mettent en danger leur vie et celle de leurs enfants ! Les exemples ne manquent pas…

Le jour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes travailleuses, est l’occasion de mettre toutes ces questions en débat. Il faut que nous luttions vaillamment pour nos droits, et contre ces politiques capitalistes, qu’elles émanent d’hommes ou de femmes : Macron, Véran, Vidal, et tous les autres : dégageons-les ! Ce gouvernement s’en fiche des travailleurs, et les femmes prennent double dans ce système, en subissant le sexisme et l’exploitation. Si on veut définitivement gagner de bonnes conditions de vie et des droits, il faudra en finir avec tout ce système qui n’est qu’une dictature du profit !

La lutte doit se développer sur les lieux de travail avec les syndicats, dans la rue… Le capitalisme chaque jour prouve qu’il ne peut clairement pas assurer d’avenir meilleur. Il a besoin d’entretenir les oppressions pour se maintenir, qu’elles soient basées sur le genre, le sexe, la culture, la religion ou les origines. Pour une société réellement débarrassée de la loi du profit et des divisions, viens lutter avec nous pour le socialisme !

« Oui je suis communiste, et je le considère comme l’un des plus grands honneurs, parce que nous luttons pour la libération totale de la race humaine »

Angela Davis
Angela Davis, en 1974